Boucherie Aux douces saveurs

L’endroit avait été choisi, les ouvriers mis au travail, en quelques jours la vieille bicoque était transformée.
Ce matin de bonne heure le chef du chantier vient me déposer la clef, pressée je passe par le marché et achète des bolets. Mes paniers a la main, je me suis dirigée vers le lieu, et je reste un bon moment à regarder la devanture.

Boucherie Aux douces saveurs Devant10

Quelques pas, je glisse la clef et la fait tourné, la main sur la poigné, je respire un grand coup, j’aurai tant aimé que Ramsay soit à mes cotés, haussement d’épaule j’entre.
Bonne odeur de bois neuf, le comptoir est magnifique, pas le temps de traîner j’y dépose mes paniers et allume le bougeoir

Boucherie Aux douces saveurs Coptoi10

Firmin vient m’apporter les bouteilles de vin et autres gibiers, ainsi que le livre de recette.
Du bout des doigts je le feuillette, me remémore les bonnes recettes tant de fois exécuter avec ma mère.

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Je passe un tablier et me met au travail en réfléchissant, je veux aider les plus démunis, je ne travaillerai plus que sur commande, je ne veux plus voir mes plats acheter par d’autres boucher pour les revendre plus chers sur le marché, et s’en mettre plein la bourse.
Sur le feu un lièvre rôti, une bonne odeur a envahit la boucherie, en attendant la fin de la cuisson je vais installer les parchemins à la fenêtre

Boucherie Aux douces saveurs Parche10

Je retourne au fourneau et m’occupe des bolets

La porte avait été poussée quelques fois, les plats partent assez vite dans l’ensemble.
Je suis parfois étonnée en reconnaissant les habitants, comme mon cousin, pourtant boucher qui vient m’acheter mes plats, c’est en fronçant les sourcils que je le vois sortir avec deux plats de faisans encore ce jour.

» La boucherie d'Emile