[RP] Manoir de Charles-Edouard de Montgomery

Citation :

Nous voilà arrivés! Rentrez, je vous en prie!

France regarda autour d'elle, émerveillée de se trouver devant un aussi beau manoir. Les jardins qui l'entouraient étaient immenses, et un coup d'oeil lui suffit pour se rendre compte, qu'effectivement, ils avaient besoin d'un entretien sérieux. Cependant, il s'y trouvaient des arbres majestueux, une fontaine, des bancs à l'ombre de hauts cyprès.
Il suffirait de le fleurir et de l'agencer de manière agréable. France avait déjà sa petite idée sur la question. Elle coucherait toutes ses idées sur papier, et les soumettrait au Baron.

Heu ... votre propriété est somptueuse, Charles-Edouard ! On doit beaucoup vous l'envier ! Et une fois que nous nous serons occupés de vos jardins, vos amis se presseront pour y passer un peu de temps ... et peut-être même chercheront à les imiter ...

France partit d'un grand éclat de rire.

Citation :

Je vous remercie, non seulement d'être aussi impressioné par ma demeure, mais surtout d'avoir accepté ce travail.

France regardait tout autout d'elle, et jugeait de ce qu'il faudrait mettre en oeuvre pour faire de ces jardins, un lieu de paix et de sérénité.

Ah, Charles-Edouard, c'est à moi de vous remercier ... J'aime la nature, et rien ne me réjouit plus que de travailler à faire de cet espace quelque chose de superbe ! J'espère que vous ne me trouvez pas trop présomptueuse ?

Citation :

Venez, si vous avez un peu de temps nous pourrions nous promener un peu afin que vous ayez peut être l'occasion de trouver les premières idées!
Après, si vous le souhaitez je peux vous préparer une chambre de travail dans mon manoir... De toutes facons j'y ai assez de chambres qui n'ont point d'utilité pour l'instant!

D'accord, montrez-moi tous les recoins de votre propriété !

Tout en marchant, France réfléchissait à la proposition du jeune homme. Effectivement, faire les plans des jardins serait chose longue, et mieux vaudrait être sur place pour entreprendre tout cela.

J'accepte avec plaisir, que vous m'installiez un endroit pour travailler. J'ai en tête pas mal d'idées, que j'aimerais coucher sur le papier ! Alors, faire des allers-retours entre l'auberge et ici, les plans sous le bras, pourrait vite devenir fastidieux ... puis, j'aimerais aussi que vous soyez là, afin de juger mes idées, de me donner votre avis ...
Mais, peut-être savez-vous déjà ce que vous voulez ?

France parlait sans cesse, sans s'en rendre compte, tant elle était heureuse de se trouver dans un si bel endroit. La compagnie de Charles-Edouard n'y était certainement pas pour rien non plus ....

Citation :

D'ailleurs je pensais vous mettre à disposition un bureau au premier étage avec une excellente vue sur tout le terrain! J'éspère que ca vous conviendrait?

Cela me conviendra fort bien !

France et Charles-Edouard continuèrent leur petite promenade, tout en devisant. Puis, ils entrèrent dans le manoir, et le jeune homme guida France jusqu'à la pièce qu'il lui destinait. Le bureau était vaste, et la jeune femme se rendit compte que tout ce dont elle avait besoin pour établir ses plans était à sa disposition.
Elle s'installa, et se saisit d'un parchemin, d'une plume et avec un sourire dit au Baron :

J'ai hâte de commencer, j'ai tellement d'idées que je voudrais vous les soumettre rapidement.

Sans attendre de réponse, elle commença à dessiner. Au bout d'un long moment, elle avait déjà traçé un projet.



Elle le montra tout de suite à Charles-Edouard, qui n'avait pas quitté la pièce.

Cela vous plait-il ? j'ai d'autres idées encore ... mais, je peux vous expliquer déjà ce plan, voulez-vous ?

Charles-Edouard regardait par dessus l'épaule de France pendant qu'elle dessinait. Il était fasciné par son travail et il ne regrettait point de l'avoir engagé. Puis elle avait l'air d'avoir fini et se retourna vers lui.

Citation :

Cela vous plait-il ? j'ai d'autres idées encore ... mais, je peux vous expliquer déjà ce plan, voulez-vous ?

Il souria, sa joie était évidente.

Quel beau plan! Je savais que vous étiez le meilleur choix!
Puis, en faisant un signe de la tête signalent son accord: Biensur, je vous écoute!

France inclina la tête et griffonna quelques chiffres sur le plan.

Voilà, ce sera plus clair ainsi !



Donc, vous voyez le manoir, et j'ai dessiné 4 parcelles que j'ai notées n° 1. Là nous pourrions y faire une roseraie ...

La parcelle notée n° 2 se décompose en plusieurs parcelles entourées d'arbres : ce pourrait être des cyprès ... Nous pourrions y faire apporter des bancs de pierre, pour le repos des vos invités ... sous l'ombre des cyprès, ce pourrait être agréable ?

France le regarda, interrogative, puis reprit ses explications.

Sur la parcelle notée n°3, je pensais y faire mettre 1 ou 2 fontaines, entourées d'une pelouse parsemée de fleurs des champs ... myosotis, pâquerettes, colchiques ...

Sur la parcelle n°4, vous pourriez faire agrandir le plan d'eau qui existe déjà ... et nous le peuplerions de cygnes blancs et noirs ...

Quant à la parcelle n° 5, elle serait réservée à la promenade, toute en longueur, et bordée de peupliers ...

Voilà ce à quoi, j'ai pensé ... bien sûr, si cela ne vous convient pas, j'ai d'autres idées en tête. Et puis, le problème avec ce projet, c'est qu'il va nécessiter l'emploi de quelques ouvriers ... mais, je me chargerai des fleurs ...
Oh ... mais, je parle, je parle, ....

France, gênée d'avoir tant parlé tant ce projet l'enthousiasmait, se tut, et leva les yeux vers le jeune homme. Elle passa une main nerveuse dans sa chevelure rousse, signe qu'elle était impatiente de connaître l'avis de Charles-Edouard.