[RP] Bureau du Conseiller à la Sécurité

De retour dans mon bureau, je me laisse tomber dans mon fauteuil. Ma première plainte et je me trompe de bureau... ben.. bravo jeune fille, tu a fait fort!!

Enfin c'est rectifié, j'ai déposé la plainte dans le bureau concerné... Fort heureusement Graysen m'a aidé..

Je me souris à moi-même et me dirige vers la fenêtre. J'observe la ville qui s'éveille gentiment.

Qui avait bien pu agresser Monsieur Blackie? Le voleur était-il toujours dans la ville? La description qu'il en avait fait était des cheveux courts et bruns, des yeux verts, un nez large et une grande taille... pffff il y en a plein des comme cela... comment savoir si c'est le bon ?

Trop de questions... aucunes réponses... Je reste pensive à regarder par la fenêtre en roulant autour de mon doigt mes boucles brunes.

Whoopie à peine arrivée s'était dirigée vers le bureau du Conseiller à la Sécurité pour y déposer sa plainte pour avoir été brigandée.

Citation :: Bonjour Dame

Je viens déposer une plainte pour avoir été agressée entre EU et Saint-Pierre. Voici les preuves:

[17/04 - 2] : Vous venez d'être agressé sur les routes par un homme de grande taille, qui a les cheveux courts et bruns, qui a les yeux verts et un nez large ! Vous avez perdu 3 points de puissance, 60 louis et 50% de vie !

http://www.casimages.com/img.php?i=090419112941564483512379.jpg

J'ai été retardée dans mon voyage par ce ...ce...bref!!! M'a pris mon argent!!! N'a pas hésité à s'attaquer à une femme!!!...

Enfermez le!!! Coupez lui la tête!!! Et pendez le après!!!! Sans la tête!!! Oui!!!... hum...

Merci de prendre ma plainte en considération

Respectueusement,

Whoopie

Whoopie sortit du bureau en marmonnant et pestant après ce vil coyote!!! combahhh

Je sursaute en entendant la porte s'ouvrir brusquement. Je me tourne vers la porte et je vois une demoiselle qui à l'air en colère.

Elle dépose sur mon bureau une missive et ressort aussitôt. Dans son énervement elle ne m'a pas vu. Je prends le courrier et le lit.

Citation :: Bonjour Dame

Je viens déposer une plainte pour avoir été agressée entre EU et Saint-Pierre. Voici les preuves:

[17/04 - 2] : Vous venez d'être agressé sur les routes par un homme de grande taille, qui a les cheveux courts et bruns, qui a les yeux verts et un nez large ! Vous avez perdu 3 points de puissance, 60 louis et 50% de vie !

http://www.casimages.com/img.php?i=090419112941564483512379.jpg

J'ai été retardée dans mon voyage par ce ...ce...bref!!! M'a pris mon argent!!! N'a pas hésité à s'attaquer à une femme!!!...

Enfermez le!!! Coupez lui la tête!!! Et pendez le après!!!! Sans la tête!!! Oui!!!... hum...

Merci de prendre ma plainte en considération

Respectueusement,

Whoopie

Une plainte !! Deux agressions en peu de temps d'intervalles. Guernesey deviendrait-il un repère de brigands? Les routes seraient-elles si peu sures? Moi qui avait envie de voyager...ben je crois que ça va attendre!!

Je m'occupe de monter un dossier et dépose la plainte de la demoiselle dans le bureau concerné.

Deux cavaliers passèrent devant le bureau de la conseillère de sécurité. Il s'agissait de Bastien et de son ami Hubert. Bastien arreta sa monture, de suite l'homme en fit de même. Le colonel avait pour habitude de passé dans la rue pour se rendre chez lui, mais cette fois çi, il se dit qu'il pourrait aller souhaiter le bon jour à madame Sandrine.

Le militaire descendit de sa monture pour se rendre dans le bureau. Il entra, laissant Hubert garder les chevaux comme a son habitude, et aperçut deux femmes dont Sandrine. Apparement les deux femmes ne souriaient pas, la conseillère lisait une lettre.

Mesdames ! Je ne vous demanderais pas comme vous vous portez car vous n'avez pas l'air d'être en forme...

L'homme marchait tranquillement jusqu'au bureau, une lettre y était ouverte et deplié. Elle était adressée à la conseillère. Bastien la prit et la lu, il s'agissait d'une plainte d'un certain Blackie.

Madame Sandrine, quand cela arrive, cela serait bien que vous preveniez le colonel de province...

La porte s'ouvre. Le Capitaine Bastien entre. Il s'approche tranquillement de mon bureau, se saisit d'une lettre et l'a lit.

Bonjour Capitaine Bastien... Ca va? Je ne vous dérange pas?

Je sens monter en moi une vague de colère.

Cette lettre ne vous ai pas destinée je crois... je n'y vois votre nom nulle part !!

Je le regarde attentivement. Je lui enlève la missive des mains et la repose sur mon bureau

Où vous croyez-vous donc ? Je ne dois des comptes qu'à Monsieur le Maire il me semble?

Tout ceci ne vous regarde pas !! Ce ne sont pas vos affaires, Capitaine Bastien !! Et je ne connais pas ce Colonel de Province dont vous parlez !!

Bastien s'avait que Sandrine allait réagir de la sorte. Elle était toujours ainsi, et cela amusait grandement l'homme bien qu'il ne le montrait pas. La lettre lui fut arraché des mains, l'homme fit quelques pas avant de reprendre.

Sandrine, vous ne changerez donc jamais... Pour commencer, vous connaissez la colonel de cette province. C'est moi...Et oui, je suis plus capitaine.

Il fit une courte pause avant de reprendre.

Je venais vous proposer un accord, pour la sécurité de la ville...Et apparement, j'arrive au bon moment.

Il fit quelques pas, s'adossa contre un mur et posa sa main sur le pommeau de sa rapière.

D'ici peu des temps, le régiment de Guernesey sera beaucoup plus influent...Nous avons beaucoup de recrue en instruction, votre marie s'occupe d'ailleur de certaines d'elles. Une fois que le regiment sera plus influent, nous organiseront des patrouilles et en temps que colonel de Guernesey, j'aimerais avoir une desciption des gens qui ont effectuer des délits.

Pour l'instant il n'y a pas de police ici, et ce n'est pas vous qui pourrai arreter tout les bandits qui montrent le bout. Je ne vous sous-estime pas, loin de là, mais vous savez...Une personne ne peut rien contre une dizaine de personne.

Je l'écoute toujours attentive, les sens en alerte comme à chaque fois que je croise cet homme. Alors comme ça il est Colonel... j'esquisse un sourire amusé.

Ce n'est pas avec moi qu'il faut voir cela... Colonel Bastien, pour l'accord dont vous me parlez !! C'est avec Monsieur le Maire que vous devez en discuter !!

Je le vois porter la main à sa rapière. Que croit-il donc? Qu'il me fait peur? Je fronce les sourcils.

Je n'ai pas la prétention d'arrêter qui que ce soit à moi toute seule. Ce n'est pas mon travail non plus. Maintenant si vous voulez la description de l'agresseur, vous avez du le lire non? Inutile que je vous en parle !! Vous avez tout ce qu'il vous faut à présent... Colonel.

Graysen passé en ville et pensas a allez chercher son épouse, il marcha alors dans la rue étroite près de la mairie le bureau de la conseillères a la sécurité. Il regarda autour de la porte la porte était ouverte et une personne gardait la garde il se précipita et entendu son épouse parlez, elle devait être fort mécontente d'après sa voie , il entendit en suite la réponse du colonel Bastien.
Il passa le seuil de la porte la ferma et dégaina sa rapière vers Bastien

Comment osez vous colonel ! Cette lettre est un objet appartenant au tribunal, aussi l'armée n'a rien a voir avec cela si vous voulez des information sur se dossier aller donc voir le procureur ou le maire et laissez tranquille mon épouse qui est conseillère a la sécurité, sont travail et de constituer un dossier. si il faut traquer par la suite le bandit vous verrez au tribunal les avis de recherche.

Tout en gardant sa rapière levée

Ce n'est pas le première fois mon colonel, vous savez de quoi je parle, je ne me redirez plus . Laissez mon épouse ... Et c'est mon droit d'être la ma rapière levée sur vous, je ne suis point en service et donc vous n'avais aucun ordre a me donner . Maintenant je vous conseille de partir de ce bureau ...

Toujours furieux il regarda Bastien d'un air a glacé le sang

Bastien vit entrer le capitaine Graysen, de suite l'homme degaina sa rapière et pointa de celle-çi vers le colonel. Il écouta l'intervention de l'homme, puis laissa un long silence dans la salle. Après ce long silence, Bastien avança vers Graysen.

Tout d'abord...Bonjour...

Puis le colonel posa la pointe de son index sur le bout de la lame de Graysen.

Vous devriez donc ranger cette lame, je ne voudrais pas d'un accident...Cela arrive si vite...Pour ce qui est de cette affaire, que le tribunal se debrouille...Et si je croise l'homme devrais-je aussi le féliciter ?!

Bastien fit un pas en arrière, porta sa main droite à la crosse du pistolet accroché en bandoulière sur son poitraille. Il tira l'arme de son encoche.

otez vous de ma route Capitaine...

La porte s'ouvre à nouveau.. cette fois sur mon époux. Il est passé me chercher pour me ramener à travers les ruelles de la ville. Je lui souris. Tendre surprise de rentrer tous les deux.

Mon sourire s'efface. Il a du entendre ma discussion car il est très en colère... Il sort sa rapière de son étui et la pointe vers le colonel...

Les deux hommes se regardent méchamment. Le Colonel dégaine son pistolet de sa ceinture. Là c'est trop !! Intervenir et tout de suite !!

Je fais le tour de mon bureau sans même réfléchir à mon acte et pose doucement ma main sur le bras vengeur de mon époux pour abaisser son arme. Je me positionne devant lui et regarde attentivement le Colonel Bastien. De mon index, j'appuie sur le canon de son arme pour l'abaisser vers le sol.

Comme vous l'avez-dit Colonel... un accident est vite arrivé !! Il vaut mieux sortir à présent. La colère est mauvaise conseillère... et mon bureau n'est pas un champ de tir. Allez discuter avec Monsieur le Maire dans son bureau si vous voulez pour l'accord de la sécurité de la ville. Il vous dira où commencent et où s'arrêtent vos droits dans la Mairie.

Je lui parle calmement alors qu'à l'intérieur de mon corps mon sang bouillonne. J'ouvre la porte de mon bureau pour le laisser sortir. Mon bras toujours sur celui de mon époux.

Sandrine intervint...Bastien rangea son pistolet dans son etui. Il s'avanca d'un pas raide vers la sortie, mais avant de sortir il se retourna vers la dame qui attendait. Il dit d'une voix monotone.

Bienvenue en Guernesey...

Il n'en dit pas plus et sortit. Dehors Hubert intervint, lui posant plusieurs questions à propos de cet entretien improvisé. Bastien se contenta de lever la main pour faire taire l'homme. Ils montèrent sur leur monture et partirent tous deux en direction de la caserne.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 21/04/2009

Cédrin était en pleurs, elle aurait préféré visiter la ville, déambuler entre les étals à la foire mais la première chose qu'elle fit en arrivant à ST pierre fut de trouver le bureau de l'adjoint à la sécurité.

Une fois arrivée, elle s'adressa à la dame :

Pardon, sniiiif de vous interrompre.....je suis cédrin, Eudoise, je viens de me faire agresser sur la route en venant ici.

Citation :: [19/04 - 22] : Vous venez d'être agressé sur les routes par un homme de grande taille, qui a les cheveux courts et bruns, qui a les yeux verts et un nez large ! Vous avez perdu 3 points de puissance, 454 louis et 10% de vie

Vous vous rendez..snifff compte!!! toutes mes économies!!! 454 louis
Faites quelque chose je vous en prie

La porte s'ouvre à nouveau. Une demoiselle entre en pleurant.

Citation :: Pardon, sniiiif de vous interrompre.....je suis cédrin, Eudoise, je viens de me faire agresser sur la route en venant ici.

Citation :: [19/04 - 22] : Vous venez d'être agressé sur les routes par un homme de grande taille, qui a les cheveux courts et bruns, qui a les yeux verts et un nez large ! Vous avez perdu 3 points de puissance, 454 louis et 10% de vie

Citation :: Vous vous rendez..snifff compte!!! toutes mes économies!!! 454 louis
Faites quelque chose je vous en prie

Je fronce les sourcils en l'écoutant... Incroyable... Troisième agression en peu de temps !!

Bonjour Demoiselle Cédrin.. Vous ne dérangez pas du tout ...Venez vous asseoir... Etes-vous blessée? Je peux appeler quelqu'un si vous voulez...

Je lui offre un siège et me dirige vers une armoire pour prendre une bouteille d'alcool fort. Je lui sers un verre et lui tend.

Tenez buvez ça.. Je vais prendre votre plainte... Vous êtes la troisième personne à se faire brigander en peu de temps et je vois que c'est par la même personne...

Je sais que lui dire cela ne va pas l'aider dans sa peine !! Je m'installe à mon bureau et je rédige la plainte de la demoiselle. J'envoie un messager déposer la plainte dans le bureau du Palais de Justice.

La pensée que le Colonel Bastien avait peut-être raison sur le fait de faire une police pour Saint-Pierre-Port m'arrache une grimace.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 21/04/2009

Merci bien dame, vous êtes bien aimable.

Cédrin s'assoit et accepte le verre proposé, et l'engloutit cul sec.

Pfiouu, ça réconforte!

Alors vous allez le retrouver ce malandrin? Je ne suis visiblement pas sa première victime, faut le retrouver dame, et le forcer à nous rendre nos sous!

En fait , je dormais quand il m'a volé ma bourse, je ne l'ai pas bien vu mais je ne suis pas grièvement blessée, regardez, *lui montre son poignet*

Un petit bobo, quand il m'a arraché ma bourse

Je la regarde avaler son verre d'un seul coup. Je lui fait un grand sourire.

Nous espérons bien le retrouver ce malotru.. Un avis de recherche à été lancé contre lui. Il ne nous reste qu'à patienter. Pour ma part, mon travail s'arrête là.

La demoiselle me fait voir son poignet.

En effet, ce n'est pas très méchant. Vous serez vite rétablie. Je vous invite à aller à l'auberge du Port, vous trouverez le gite et le couvert et vous pourrez soigner votre blessure. Elle est très bien tenue et Demoiselle Despina, l'aubergiste est aux petits soins pour ses clients.

Je lui fait un sourire pour la réconforter.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 21/04/2009

Je vous remercie dame pour votre accueil , des plus chaleureux....je vais m'armer de patience et faire le tour de votre ville.....hum, l'auberge vous dîtes....oui, je vais m'y rendre...merci.

Se lève et sourit à dame sandrine pour lui témoigner de sa reconnaissance.

Je la regarde se lever. Elle a retrouvé le sourire et c'est le plus important pour moi.

De rien Demoiselle Cedrin, je vous en prie, c'est tout naturel. A très bientôt et malgré votre mésaventure je vous souhaite la bienvenue à Saint-Pierre-Port.

Je lui ouvre la porte avec un sourire pour la laisser sortir.

Se promenant de bon matin dans la ville, Whoopie se souvint de la discution qu'elle avait eu avec Dame Sandrine, et lui avait promis de venir la voir dans son bureau. Ce qu'elle fit de ce pas.

Elle toqua et entra, puis attendit de voir si quelqu'un était là. Pas comme la première fois où elle était en rage contre un agresseur qui l'avait dépouillée de son argent. Non cette fois c'était bel et bien une visite de courtoisie.

J' arrive dans mon bureau. Ce matin j'ai des choses à mettre en ordre. En effet le départ était certainement pour ce soir ou demain au plus tard.

J'entre et je vois une dame qui m'attend. Je m'approche et reconnait Demoiselle Whoopie qui était venue porter plainte il y a quelque temps.

Bonjour Demoiselle Whoopie..

C'est gentil de me rendre visite. Comment allez-vous?

Je m'installe à mon bureau et lui fait un grand sourire.

Bonjour Sandrine, tu vas bien? Voila je t'ai remis tout ce que j'ai trouvée sur la foire, comme cela Wisme voit que je fait mon travail^^^^^même si il m'arrive de l'oublier un jour, j'ai corriger pour Charmed ,je ne sais pourquoi ,je lui ai ajouté un i faute de frappe sans doute
Bonne journée

Lièvre-17 louis-jaja38

Merlan-50 louis-titi

Merlan-100 louis-oscar-françois

Rondin(s) de bois-12 louis-charmed

Poignée de sable-30 louis-adrienvincent ~

Poignée de sable-60 louis-Axel-de-fersen ~

Poignée de sable-10 louis-fafa17100 ~

Poignée de sable-21 louis-titi ~

Poignée de sable-20 louis-otiara

Coraline entre dans mon bureau et dépose une liste de noms pour des ventes trop chères.

Bonjour Coraline... Merci. Je vais demander à Monsieur Wisme qu'il s'en occupe. C'est lui qui va me remplacer le temps de mon absence. Il va pouvoir se faire la main avec cette liste !!

Je la regarde en souriant.

Bonne journée à toi aussi.

Avant de partir j'accroche un petit parchemin sur le coté de la porte de mon bureau.

[RP] Bureau du Conseiller à la Sécurité - Page 2 Absenc11

Je regarde fière de moi mon travail d'écriture. Je vérifie que tout soit à jour et je sors un peu triste de mon domaine. L'heure du départ a sonné. Je pars rejoindre mon époux.

J'arrive à la porte de mon bureau. Je retire l'affiche que j'avais mise avant mon départ. Je pénètre dans la pièce avec un peu d'appréhension.

Quelle joie de retrouver mon deuxième chez moi ! Une odeur de renfermé vient me chatouiller le nez. J'ouvre la fenêtre. Le bureau n'a pas dû être occupé pendant mon absence. Cela voudrait-il dire que tout va bien à Saint-Pierre Port? Si c'est le cas j'en suis plus que ravie.

J'installe un bouquet de muguet que j'ai ramené du marché avant de venir ici. Rien de tel pour égayer un bureau et faire du bon travail. Et pour ne rien gacher, cela sent divinement bon !

[RP] Bureau du Conseiller à la Sécurité - Page 2 Muguet10

[RP] Bureau du Conseiller à la Sécurité - Page 2 Muguet10

J'observe un sourire aux lèvres par la fenêtre ouverte la ville qui s'anime doucement. Mon bras me fait légèrement mal. Il faudra que je pense à aller voir Coraline... demain peut être...

Je m'assois dans mon fauteuil pour étudier mes dossiers. Tranquille remise en route...

[Quelques jours plus tard]

Sandrine, après s'être enfuie de la maison arrive discrètement devant la mairie. Elle regarde autour d'elle...A cette heure-ci la mairie est déserte. Elle ouvre la porte, entre dans son bureau et referme derrière elle doucement.

La lune éclaire d'un pâle reflet la pièce mais elle n'a pas besoin de plus de lumière. Sandrine connait chaque recoin de son bureau.

Un parfum de muguet flotte encore dans l'air. Elle ouvre le placard où elle garde une petite bouteille d'alcool pour les voyageurs qui viennent porter plainte après une attaque.

Elle prend la bouteille et la pose sur le bureau. S'assoit dans son fauteuil, retire le bandage qu'elle porte au bras et verse de l'alcool sur sa blessure. La douleur est si forte qu'elle porte la main sur sa bouche pour s'empêcher de crier.

Les larmes aux yeux, elle prend un linge propre dans son sac et le déchire en bandelettes avec ses dents. Reforme le pansement sur son bras. Voilà... tout beau et tout propre !

Elle se lève et range son bureau. Si quelqu'un devait arriver ça ferait désordre !

Elle ouvre la fenêtre et s'installe confortablement dans son fauteuil. Elle regarde le soleil se lever à l'horizon... tout en pensant aux enfants qui se sont enfuis. Elle espérait qu'ils allaient bien et que rien de mal ne leur étaient arrivés...

Voilà... le grand jour était arrivé. Elle avait démissionné à l'instant même.

Jour de départ, jour de tristesse, jour de joie.

Elle avait laissé son bureau impeccable pour sa dernière journée. Rien ne traînait, tout était en ordre, elle s'en était assurée avant de partir. Elle ramassa ses quelques affaires et regarda une dernière fois par la fenêtre. Elle sourit de voir que la ville était encore un peu légèrement endormie... quelques marchands sur le marché, des enfants qui jouaient devant l'église, les bateaux au loin sur la mer... il y en avait un pour elle qui l'attendait.

Son regard fit le tour de la pièce et ses yeux saphir s'emplirent de larmes. L'émotion du départ la submergeait. Elle referma doucement la porte derrière elle.

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