[RP] Revue de troupe du Régiment de Guernesey

C'est au petit matin que le Maréchal de France accompagné de ses fidèles Mousquetaires arrivèrent à la forteresse de Cornet au grand galop. L'environnement avait rappelé sa première visite i celieu avec le Connétable Morbras lors des heurts entre la Principauté et le Royaume. Évènements certes regrettable, mais qui était presque oubliés. Maintenant, le régiment de l'île état au service de la France, et il accomplissait avec fierté et détermination ses missions.
C'était d'ailleurs un régiment qui faisait, même s'il ne le montrait jamais pour chacun, sa fierté, car il savait le reste de tensions qu'il pouvait y avoir encore entre les deux communautés.

Alors que l'ensemble des cavaliers descendirent de leur monture, le rassemblement fut donner à coups de tambour qui résonnait dans l'enceinte de la forteresse.

Une pluie fine tombait lorsque les cavaliers mirent pied à terre dans le fortin du Cornet, alors sous les ordres du Colonel Bastien.
Le Colonel de Valmonte sauta de son andalouse et inclina légèrement la tête devant le Maréchal de Nemours qu'ils avaient eu l'honneur d'escorter depuis Paris.

Le voyage avait été de plus agréables et il se réjouissait de revenir à Guernesey qu'il avait connu en des temps plus troublés.
Cette île étant ma foy fort accueillante, il s'était d'emblée mêlé à la population et c'est ainsi que sa curiosité fut satisfaite que d'apprendre d'où venait ce curieux nom de "cornet" dont même une ruelle portait l'appellation.
Un vieux loup de mer lui avait raconté qu'une famille s'était établie ici, voilà déjà plus de 400 ans. A l'en croire, le chef de famille qui était commerçant de son état, avait une voix si puissante qu'on l'associait à cet instrument à vent et que le nom de Cornet était resté.

Pour l'heure les cornets s'étaient tus, laissant la place aux roulements de tambours.
Le Maréchal de France passait les troupes en revues.

C'est donc un Blaise la moustache bien lissée et le chapeau bien enfoncé sur sa tête ronde,qui escorta le Maréchal de Nemours, sous les Ordres du Colonel de la Garde.

L'entrée se fit en fanfare sous les roulements des tambours du Régiment de Guernesey battant la revue.

Cela s'annonçait comme une belle cérémonie militaire dans le fortin du Cornet, si ce n'était encore cette maudite pluie qui tombait, fine et continue, s'insinuant dans les moindres replis de son habit...Le tabard des mousquetaires que Blaise portait fièrement n'allait pas tarder à ressembler à ...
Le Blaise pensa soudain à autre chose...Absorbé maintenant par les ordres qui fusaient.

Ordre était donné de mettre pied à terre. La compagnie s'exécuta dans le plus bel ordre...Désignant les piquets chargés de garder les chevaux et s'alignant en rangs parfait.

Le Blaise machinalement fît rectifier quelques positions et alignement d'un regard appuyé puis se lissant une dernière fois la moustache, qu'il commençait à avoir tombante, il prit lui aussi la position imaginant mille recettes pour le merlan qu'il avait pris la veille.

Après la longue chevauchée jusqu'à Eu, devançant de peu la diligence qui conduisait le Maréchal De Nemours, Rose, aux côtés du Colonel De Valmonte, appréhendait un peu l'embarquement : il n'avait quasiment pas cessé de pleuvoir, et le ciel menaçant et orageux pouvait laisser prévoir quelque tourmente ...
Malgré tout , la traversée s'était bien passée, pour le plus grand soulagement de tous. Et s'ils étaient venus il y a quelques mois, leur rôle cette fois, était d'escorter le Maréchal, pour la revue du Régiment , dirigé par le Colonel Bastien

Des mouettes Saint-Pierraises -Villaises annoncèrent l'approche des terres, et Rose ne cacha pas son soulagement quand elle aperçut la forteresse grise qui gardait l'entrée du port.
Cette fois, ils n'allaient pas tarder à mettre pieds à terre, et le sol ferme lui semblait bien plus rassurant. Quand ils se rapprochèrent des terres, on put distinguer les bâteaux de pêche amarrés, et les pêcheurs à pieds qui rentraient, les paniers pleins , vendre leurs poissons. Des gamins les devançaient en courant, et nombre de villageois les accueillaient. Mais déjà , ordre était donné de préparer les chevaux et les tenir pour les faire descendre du navire.
Un peu plus tard, lorsqu'accosta le navire, les Mousquetaires, plume blanche ornant leur chapeau , soubreveste bleue ornée de croix d'argent aux manches et dans le dos, se mirent en rangs serrés pour chevaucher au pas . Ils encadraient le Maréchal qui venait passer en revue la troupe du Régiment Cornet, accompagnés des mouettes dont le cri perçant et cassé semblait vouloir rivaliser avec le roulement de tambour
Les officiers se saluèrent , les Mousquetaires alignés , pendant que le fier Régiment du colonel Bastien présentait arme, et se mit au garde à vous, alors que le Maréchal passait pour faire la revue

Et cette satanée pluie, qui ternissait le panache blanc qui ornait leur chapeau, mais ne leur retirait pas leur fière allure ...

[Peu avant l'arrivé du Maréchal de Nemours-Dans son bureau]

Dans le petit cabinet, prèt du bureau du colonel, Bastien finissait son rasage avec sa petite lame. Il frotta les joues de sa lame, laissant qu'un bouc prendre le contour de sa bouche. Ce n'était guère à la mode, mais...il n'avait jamais été à la mode.

Après s'être rasé, il s'assit dans le fauteuil. Pour la première fois, le colonel était anxieux...Lieu qui était toujours droit, impassible et stoïque. Un soldat toqua à la porte qui était ouverte. Le soldat annonca l'arrivé prochaine du maréchal de France et de l'élite de l'armée.

Bastien se leva et demanda au soldat qu'il aille faire sonner le clairon. Le colonel avança de quelques pas, puis fit une pause, il soupira. Pour lui, l'arrivé du maréchal et des mousquetaires étaient un cadeau pour ses soldats. Mais il esperait tant que ses soldats lui fassent honneur.

[Arrivé du Maréchal de Nemours et de son escorte- La cour]

Le colonel descendit d'un pas ferme dans la cour. Déjà les mousquetaires mettaient pieds à terre et le Maréchal descendait sa calèche. Bastien s'avança vers eux, hotant son chapeau à plume d'un geste graçieux de la main gauche, laissant sa main droite sur le pommeau de sa rapière.

Soyez les bienvenus !

Henri avait été prévenu de la revue que son frère allait procéder.

En arrivant au point d'arrivée de la calèche, l'on voyait déjà des mousquetaires, et le Colonel était déjà présent. Il était tellement heureux de revoir son frère, il n'avait pas trop eu l'occasion de le voir ces temps-ci.

Voyant que le Colonel Bastien saluait le monde, Henri esta un peu en écart le temps que le Maréchal eût du temps.

Eristern avait ete prevenu tot le matin que le marechal de France venait faire une revue des troupes ,il s'etait rase de tres pres ,puis avait astique ses bottes et frotte sa tenu pour etre parfait pour la revue
il se tenait dans la cour quand les mousquetaires du colonel Valmonte ce nom disait quelque chose a Eristern ,mais sa memoire etait parti pour le moment ,ça finirais bien par revenir un jour ou l'autre
il attendait maintenant avec les autres que le marechal les passe en revue

Première revue pour le soldat Chriskhan. Shocked

N'ayant pas vraiment eu le temps de s'ennuyer depuis son retour de Eu où il était allé en mission, ce fut au grand galop qu'il vint se présenter pour l'arrivée du Maréchal.

Suspect

Que de galons ici, se dit-il. Encore heureux que mon camarade Eristern soit là...

Chriskhan lissa les plis de son pantalon d'uniforme afin de ne pas se faire repérer en mal, par le Maréchal ignorant si ce dernier était tatillon sur les tenues.
Droit comme un "i", il attendit que s'effectue la revue.

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