[RP] Accueil des nouveaux habitants - Port

Pierre Siorac a écrit:: La maison ! on pourrait aller à la maison ... ?

Galadriel sourit a Pierre, l'invitant ainsi à la suivre.

Je vous ai fait porter une monture... J'avais guère l'envie de marcher ce matin.

Galadriel montre d'un geste de main, un grand cheval noir et un alezan tenue par un jeune garçon. Arrivé a leur niveau, Galadriel fouille dans sa bourse et donne quelques louis au minot, qui lui tend les rênes et s'en va.

Je ne vous demande pas si vous savez monter. Cela me semble être une évidence...

Galadriel tend les rênes de l'alezan à Pierre, et grimpe sur son cheval.

Vous allez monter une jument. Elle s'appelle Tyrannie.
Soyez doux et elle le sera en retour.

Galadriel sourit a nouveau donnant un petit coup de talon a son cheval qui fait un départ au petit trop.

Allons y. Nous n'en n'aurons pas pour très longtemps

Galadriel laisse les gardes derrière elle. Sur son cheval elle se sent moins en danger que sur le quai du port.

Par contre suivez moi parce que je ne vous attendrai pas!

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 12/08/2009

Pierre la suivit poliment.

Je vous ai fait porter une monture... J'avais guère l'envie de marcher ce matin., lui dit-elle.

L'un des deux chevaux que la demoiselle tenait, semblait lui être destiné. Sa monture sera la Jument alezane, répondant au nom de "Tyrannie". Dans un premier temps il grimaça à l'idée de la monter, n'étant que très peu habile à l'équitation, puis il fut quand même ravi, d'avoir son propre cheval.
Il monta alors péniblement, et réussit à se caler le mieux possible sur sa monture.

Tyrannie, hein ! ... Pourquoi ce nom ?, demanda t-il, alors que les chevaux commencèrent à trotter doucement.

Allons y. Nous n'en n'aurons pas pour très longtemps
Par contre suivez moi parce que je ne vous attendrai pas!

Oui oui ... je suis ...

A ce moment là, il ne put que faire confiance en sa jument. De peur de tomber, il n'osa pas se pencher pour glisser quelques mots à l'oreille de son cheval. Mais par chance, elle sembla ressentir sa crainte, et le guida derrière la demoiselle, sans qu'il n'eut besoin de faire quoique ce soit.
Le regard de Pierre se posa sur le décor, la ville qu'il traverse ne ressemble pas tant à la ville qu'il a quitté, malgré ça, il devra y passer quelques temps. Il repéra au loin l'hôtel de ville, et l'auberge ... puis se concentra à nouveau sur la jeune femme. Il la détailla un peu plus, et sans se gêner ... il admira ses cheveux, son dos, sa silhouette fine, la tenue parfaite, et les manières qu'elle a de diriger sa monture ...

Puis dans un moment de silence ... si l'on met de côté les bruits de sabots, et des chevaux ... la question de Pierre, revint lui envahir l'esprit: "Qu'est ce que je viens faire ici ?"

Enfin, sa jument s'arrêta ... Pierre leva le nez pour admirer l'endroit, et comprit qu'il était arrivé...

La mer... Un paysage magnifique...Il n'aurait jamais cru trouver cela dans ce royaume. S'y installer ? Il y pensait en voyant ce lieu, mais pour combien de temps ? L'homme était un aventurier, jamais il n'avait su rester dans une ville plus de deux mois. Rien, jamais, n'avait réussit à le retenir quelque part, alors pourquoi cette ville y arriverait-elle ?

L'Espagne, son pays... Il pouvait dire qu'il avait eu bien des difficiultés à le quitter, mais une fois que l'envie de voyage vous prend, il ne vous quitte plus. Il avait appris pendant son voyage à parler français, cependant, il avait encore quelques difficultés parfois avec certains mots et avait toujours tendance à parler espagnol, notamment quand il n'était pas très à l'aise, ou en colère, situation pendant lesquelles il n'avait pas envie de se casser la tête à chercher les mots et à tenter de parler un français correct.

Il arriva dans un lieu qu'on lui avait indiqué, un lieu où les nouveaux arrivants seraient accueillis. Il toqua et, n'entendant pas de réponse, poussa la porte doucement.

¡ Hola ! ¿ Hay alguien ?

Il se reprit, se rendant compte que cette manie le reprennait.

Il y a quelqu'un ?

La nuit tombait sur Saint Pierre port quand une Frégate approcha de l'île.
Sur le château avant, le Prince contemplait l'île qui se dessinait un peu plus nettement à chaque seconde.
Le Palais Princier et la Cathédrale se détachaient tout deux. D'ici quelques jours, s'y dérouleraient les évènements les plus importants de la vie du Prince et de sa Promise. Cependant ses pensées étaient en même temps occupées par un souci majeur. Étant donné la position du soleil, la chaîne du port ne tarderait point à être tirée.
Quelques pas rapides lui permirent de rejoindre le Capitaine du vaisseau, un quinquagénaire dont la peau avait souffert l'air marin depuis de nombreuses années et dont une barbe drue témoignait de la durée du voyage qu'il venait d'entreprendre.

Ne serait-il poit possible de presser un peu l'allure ? Le port ne va pas tarder à être clos et nous devrons donc passer la nuit en pleine mer, ce qui serait fort incommodant.

Le marin pose sur lui ses yeux de rapaces, puis plonge son regard vers l'astre roi, essayant de calculer sa position.

Z'avez raison votre Altesse... On va utiliser tout le potentiel de voilure.

Il s'en va donc, hurlant aux matelots des ordres incompréhensibles pour une oreille non habituée à les recevoir.
Le prince dirige à nouveau son regard vers l'île, songeur. Se grattant le menton il se rend compte qu'une légère barbe commence à y pousser. Il serait inconcevable qu'il se présente devant sa promise ainsi. Il prend donc la direction de sa Cabine dans le but de se préparer à son arrivée.

Le bateau passe les fortifications du Port, les matelots réduisent la voilures et entreprennent de le diriger vers le quai le plus proche. La passerelle tombe et le Prince, ayant troqué sa tunique de voyage contre des vêtements citadins descend la passerelle. Un rapide coup d'œil lui indique qu'il n'est pas attendu. Il prend donc le chemin de l'auberge du port.

Rien, pas de réponse. Il s'avança. Apparemment ce n'était pas le bon endroit, il y avait pourtant un écriteau notifiant que l'on accueillait là les nouveaux arrivants...
Il décida de retourner sur le port et, croisant un pecheur, lui demanda son chemin. Celui ci lui indiqua la mairie, où se trouverait sans doute un conseiller pour les nouveaux arrivants. Il s'y rendit donc sans attendre.

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