Bataille navale au large de Chateau Cornet.

Suite de la bataille ici.

Les protagonistes :

- L'Espérance, caravelle commandée par Grieg (à bord, Spadassin et Lupa).
- le Navire pirate, commandé par le célèbre Capitaine Jackson
- le Lion Normand, frégate alliée
- le brick anciennement pirate, récuperé par Malouin et Sydoine.

Puis se tournant vers Malouin.

Malouin, prenez quelques hommes et vérifiez bien qu'il ne reste aucun pirate au Château Cornet. Rassemblez les corps des trépassés dans un endroit sur afin que nous puissions les enterrer dès demain.

Bien Ramsay, vingt hommes venaient avec moi pour un nettoyage complet du Cornet je demandais à Sydoine de venir car j’avais beaucoup de confiance en elle.

Sydoine regarda ses compagnons, fatigués, transpirants, débraillés et parfois blessés, mais tous fiers des actions de la journée.

Ramsay, debout sur le muret prononçait son discours de libérateur d'un ton enflammé.

"Malouin, prenez quelques hommes et vérifiez bien qu'il ne reste aucun pirate au Château Cornet. Rassemblez les corps des trépassés dans un endroit sur afin que nous puissions les enterrer dès demain."

Malouin, lui fit signe, Sydoine vérifia que ses armes étaient chargées et le suivit.

De l’autre côté du Castle Cornet derrière une petite crique nous découvrions un petit brick avec 12 canons Je regarde Sydoine elle avait un large sourire, elle avait compris .

Grieg regarda le bateau pirate s'en prendre plein le tête pourtant Grieg s'exclama d'horreur:

Le bougre il manœuvre, mais par quelle magie arrive t'il encore à bouger de la sorte ???
C'est impossible ...

Grieg se retourna et cria:

Sortez les voiles nous allons lui jouer un tour.

Grieg se positionna à la barre et la manoeuvra à toute vitesse .

Allez les gars nous allons écraser ses maudits pirates.

Pendant ce temps le "Lion Normand" se positionna parallèment au bateau pirate et ouvra le feu à nouveau.

Grieg s'approcha parallelement du bateau pirate, celui ci était entre les deux navires.

Grieg hurla :

A L'ABORDAAAAAAAAAAGE ....... PAS DE PITIE POUR CES PIRATES !!!!

Alors qu'il eut fini sa phrase, les mousquetaires qui étaient sur "Le Lion Normand" commencèrent à tirer avec leurs fusils et leurs mousquets tous en lançant des grapins et en commençant à envahir le bateau pirate.

Grieg sortit sa rapière et dit :

allons-y !!!

Sydoine regarda Malouin et éclata de rire.

Et si nous prenions la mer ?

Puis s'adressant aux hommes de Monsieur de Coucy qui les avaient suivis.

Vingt hommes avec nous, les autres, inspectez Castle Cornet des cachots aux remparts. Si vous trouvrez des corps, mettez les dans un endroit frais et sec, et essayez de trouver des draps pour les couvrir.

Puis elle descendit vers l'embarcation.

Une demi pleine lune, une brume prometteuse et un vent favorable. Attention si vous êtes des hommes courageux et avec beaucoup de chance, nous pourrions prendre le bateau pirate anglais par surprise.
Nous jetâmes par dessus-bord plusieurs canons, pour réussir à aller plus vite et rattraper le navire de guerre pirate. Un vent-léger et frais caressait nos voile , je vous nomme mon second Sydoine ! prends la barre.
Moi Malouin avec mon air joyeux , j’imite le Capitaine de L’espérance, j’humai l’atmosphère. Et miracle le vent commençait à souffler plein sud, Sydoine, crie, la chance est avec nous !
La misaine se gonfle en premier sur l’avant du bateau, puis le grand mât et le beaupré. Nous voilà à 12 nœuds , il fonce notre brick youpi !!!

Nous sautâmes à bord et rapidement chacun trouva son poste.

Sydoine ! Je vous nomme mon second !

Merci de cet honneur Capitaine ! Lui répondit-elle en soulevant son chapeau.

Le corsaire malouin était dans son élément, il souriait à la lune et donnait des ordres rapides et précis.

Sydoine prit la barre et suivi la navigation de son Capitaine.
Le vent se mit à souffler, les voiles se bombèrent et le brick glissa rapidement sur les flots.

La chance est avec nous ! cria t-elle.

A ce rythme, ils auraient tôt fait de rejoindre la bataille qui déjà faisait rage.

Invité

Ils étaient faits, pris au piège comme un rat. Jackson connaissait les abordage, et la, il faudra en enchainer 3 d'affilés. Bien trop dur pour les quelques pirates qui restaient. Les hommes tiraient dans tous les sens et cette nuit épaisse ...

La première vague, le premier abordage. Jackson, entouré de 5 hommes se mirent à frapper dans tous les sens en direction de leur adversaires. Certains français tombaient, mais des pirates tombaient aussi. Jackson sabre en main, frappa un ennemi qui lui tournait dos, il courrut vers un autre. Il esquiva l'attaque de haut de marin en se baissant puis en se relevant il planta son sabre dans son ventre. Jackson s'approcha d'un des hommes surment un gradé.

Il braqua son pistolet et tira sur celui ci. Puis en un rien de temps se retourna pour frapper un marin qui l'attaquait de dos. Il courrait sur le bateau, frappant les marins ennemi en tous sens. Arrivé pret de tonneaux éclairé par une bougie, Jackson frappa du talon de sa botte droite un tonneau qui renversa de l'huile partout sur le pont. Jackson eut un sourire, puis fit tomber la bougie sur l'huile. Il enflamma son propre navire et en un court moment il prit la direction du navire ennemi et grimpa sur la proue ...

Bataille navale au large de Chateau Cornet. Batail10

Bataille navale au large de Chateau Cornet. Batail10

Grieg qui était resté sur le pont de son navire criait dans tous les sens donnant des ordres de placement.

*Démon de capitaine, il nous mène la vie dur*

Puis il sentit une vague de frissons lui parcourir le dos,c'est le signe d'un mauvais pressentiment.
Il vit le capitaine du bateau ennemi mettre le feu à son propre navire, il était bouche bée mais pas le temps de rester là, le capitaine était monté sur son bateau:

Ha ha...par ma barbe que je n'es pas, je ne laisserais pas de pirates prendre mon bateau.

Il cria ensuite aux hommes du "Lion Normand" :

Occupez vous d'éteindre cet incendie, je veux ce bateau en un seul morceau !!

Puis il se dirigea vers Jackson:

Vous êtes monté sans me demander l'autorisation, je me ferais donc une joie de vous apprendre les bonnes manières !!

Grieg se mit en garde.

Invité

Jackson debout sur la proue avançait doucement vers le capitaine du navire. Il lui dit.

Croyez vous que mon navire peut encore être sauvé ?

Il se mit à rire. Mais l'homme le provoquait en duel. Jackson pointa son pistolet en direction de l'homme. Il tenait dans sa main droit son sabre.

Croyez vous que nous sommes fait pour nous battre ?

Il sursauta et se baissa lorsqu'une explosion se fit entendre derière lui, un tonneau de poudre venait d'exploser sur son navire en feu, des débris volaient en éclats partout.

Mon navire est bourré de poudre et de rhum, je transportais du rhum et de la poudre pour le fort ... Si votre navire reste collé au mien nous y passerons tous deux ... Mon chèr.

La bataille faisait rage entre le bateau pirate et l’espérance ainsi que le Lion Normand. Occupés les pirates sont complètement pris au dépourvu lorsque Malouin dit Surcouf et ses hommes, après d'habiles manœuvres, réussissent à se rapprocher et à passer à l'abordage de l’autre côté par bâbord ! A 3 contre 1

les pirates, médusés, sont submergés : Le lieutenant en second pirate est tué par Sydoine et Jackson tue le Capitaine l’équipage se rend.

Premier groupe, préparez-vous à l'abordage ! cria Sydoine.
Second groupe, défendez le navire coute que coute !
Et que le Ciel soit avec vous !!!

Les grapins furent lancés au milieu de la fumée et du fracas des armes.

Sydoine sauta sur le navire.
Elle avait dégainé son sablre et accroché plusieurs pistolets à sa ceinture.
Une balle siffla à ses oreilles, brisant au passage la plume de son chapeau.

Maudites brutes ! Essayer de tuer une femme avant qu'elle n'ai pu se battre, en voilà des manières !

Le combat faisait rage : les pirates vendaient chèrement leurs peaux aux hommes de l'Espérance et du Lion Normand.

Un homme sorti des Enfers fonça sur elle, sabre à la main.
Sydoine n'eut que le temps de tirer, le pirate s'effondra sur elle.

Au même moment, de hautes flammes s'élevèrent sur le pont, suivies presque aussitôt par une explosion.
Un éclat de bois mutila le cadavre recouvrant Sydoine.

Avec une clameur, les pirates reprirent le combat avec un acharnement redoublé. Le combat désertait le navire dont le pont flambait, se déplaçant sur l'Espérance et le Lion Normand.

Occupez vous d'éteindre cet incendie, je veux ce bateau en un seul morceau !!

A son ordre, plusieurs hommes rompirent le combat et commencèrent à circonvenir les flammes.
Leurs adversaires passèrent sur l'Espérance et le Lion Normand.

Ces pirates sabordent leur navire et tentent de prendre les notres !

Sydoine se dégagea et sauta sur le pont de l'Espérance.

A bord, régnait le chaos, les coups de feu claquaient, les sabres s'entrechoquaient, les cris des mourants se disputaient le fracas aux jurons des blessés.
Partout, n'étaient que fumée et confusion.

Grieg engageait le combat avec le Terrible Capitaine Jackson.

Plus près, Lupa, mordait mollets, bras et fondements, rapide et insaisissable.

Au même instant, deux choses se passèrent.
Sydoine vit d'un coté Spadassin se frayer un passage vers elle, de l'autre, un homme au sourire mauvais se diriger vers elle d'un air sur et tranquille.

Sa chemise était déchirée sur son torse puissant, et sa la dégoulinait de sang...

L’Homme l’interpella :

Alors ma jolie, on s’est perdue ?
Dommage pour toi, car tu vas finir tes jours sur ce pont. Fit-il avec un rire sardonique.

Un marin ne l’ayant pas vu, attaqua Sydoine, mais avant que celle-ci n’ai eu le temps de réagir, le A-peine-moins-redoutable Second du Terrible Capitaine Jackson, frappa l’homme de toute sa hauteur et lui fendit le crâne.

Tenez-le vous pour dit Fils de l’Enfer, celle-ci est à moi, brailla-t-il.
Et il engagea sa lame.

Pendant ce temps, Spadassin luttait aussi contre un pirate hostile à la gent canine.

Le Second ne cédait en rien à son Capitaine.
Il était taillé comme un chêne, couturé de cicatrices, il jouissait d’une force redoutable et maniait son sabre d’abordage avec une efficacité considérable. Le crâne chauve, le sourire carnassier, il poussait Sydoine dans ses retranchements.
Ainsi, combattant au milieu d’un pont encombré de gréements chutés et de corps sanglants, il riait tel un démon issu du Tartare.

Sydoine devait puiser dans toutes les ressources de son ingéniosité pour parer les coups.

Assurément, cette brute ne démérite pas de ses fonction se dit-elle en esquivant de justesse la lame impitoyable. Il est fort, très fort…

Sydoine cessa de défendre et attaqua, ce qui ne surprit son adversaire que le temps d’un soupir.

Alors Mignonne, on commence à regretter d'être venue ?

Sydoine, rompant sous les coups de boutoir se retrouva adossée à l’échelle menant à la passerelle.
Le second frappa, Sydoine para, mais sa lame ne résista pas plus avant et se brisa sous l’attaque.
Elle n’eut que le temps de se glisser derrière l’échelle.

Le Second la toisa et dit :
Et bien La Belle, recommande ton âme à Satan, car vous allez bientôt faire connaissance !
Mais tu m’as amusé, je te tuerai donc mais je te tuerai vite, gronda-t-il..

Il ajouta avec un rire : Et après, on dira que nous autres pirates ne savons pas vivre.

Sydoine essaya désespérément de tirer un de ses pistolets, mais l’échelle la gênait
Il leva son sabre pour frapper.

Ca ne pouvait pas finir ainsi !

Au même instant un grondement furieux se fit entendre, et Spadassin bondit sur le Second tous crocs dehors.

Tout homme normal se serait effondré sous le poids du dogue.
Mais le Second du Terrible Capitaine Jackson n’était pas un homme normal. Il encaissa le choc, se retourna et projeta Spadassin au sol d’un coup de sa colossale épaule en riant.

Ce laps de temps suffit à Sydoine pour dégager de sous l’échelle et sortir ses pistolets.

Le Second la regarda incrédule.

J‘ignore si vous savez vivre, mais vous allez apprendre à mourir !

Elle fit feu, visant le crâne.

Puis se retournant vers Spadassin :

Ma foi, j’ai eu de la chance aujourd’hui de ne perdre que la plume de mon chapeau !
Merci mon Fidèle Ami, fit-elle en lui flattant l’épaule.

Puis elle leva la tête pour voir où en était le combat.

Le bateau pirate était en feu et Grieg aperçu Sydoine rejoindre "L'Espérance" il garda un oeil sur le pirate et hurla:

Mettez les voiles !!! Il faut s'éloigner de ce rafiot avant qu'il nous envoie par le fond !!

Alors qu'il avait commencé sa phrase, on pouvait apercevoir le "Lion Normand" s'éloigner, il était à présent hors de danger.
Pour "L'Espérance", malheureusement la manoeuvre était beaucoup plus difficile car le bateau était plus lourd.
Grieg continuait de regarder le pirate.

Si vous voulez ce navire vous devrez me passer sur le corps.

Grieg s'approcha du pirate péniblement, en effet il avait toujours ce morceau de bois dans la cuisse.
Un duel dans cet état était du suicide, Grieg le savait, il voulait gagner du temps en espérant qu'un miracle lui sauve la vie.

Il engagea donc le combat contre le pirate, il pouvait esquiver les attaques par contre il n'arrivait pas vraiment à bouger.

Arf ....

Grieg dépensait une énergie immense, son front était couvert de sueur et sa jambe couverte de sang.
Se battre dans son état ne faisait qu'une chose, aggraver la blessure, mais Grieg se devait de se battre.

Le pirate avec sa force de démon donna un grand coup d'épée dans la rapière de Grieg et celle si fut projetée à plusieurs mètres.
Grieg gardait le pirate dans ces yeux.

*Ho non ... je suis désarmer, courire serait inefficace, d'ailleur je ne pourait pas faire 2 mettres.*

Grieg avait les yeux grands ouverts, sa main droite était maintenant sur sa blessure à la cuisse, le capitaine quant à lui savourait cet instant.
Jackson s'approcha rapidement de Grieg celui ci recula un peu mais pas assez et le capitaine pirate lui porta un coup au visage et Grieg s'effondra au sol.
Le pirate, un large sourire sur son visage s'approcha de Grieg et lui mis un coup de pied sur sa blessure ce qui fit sortir un cri de douleur de Grieg, un cri effroyable, un cri tellement fort qu'il retentit même jusqu'au fort.

HAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa .....

Grieg ferma ces yeux un instant, le pirate pris son épée à deux mains pour en finir avec Grieg quand tout à coup Grieg vit à ses cotés le chien de Sydoine qui tenait dans sa gueule un mousquet, Grieg s'empressa de l'attraper et alors que le pirate ne s'attendait pas à ce revers de situation Grieg pointa l'arme sur l'homme et tira à bout portant. Grieg reçu des morceaux de chair de son ventre et il avait réussi à viser une artère qui avait éclaté à l'impact de la balle, du sang l'inondait de partout, ses vêtements étaient rouge sang.

Le pirate grievement blessé tomba en arrière à l'eau.

Il était sans doute mort.

Grieg posa sa tête sur le sol incapable de bouger , sa jambe le faisait souffrir comme jamais il avait souffert auparavant.

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