Guernesey a ses Avo'Cabochards : Quasi et Aime

[Une petite maison, à côté du Cabinet médical]

Cela faisait quelques temps déjà que Quasi parlait de son désir de reprendre ses fonctions d'avocate. Aime la connaissait pour l'avoir entendu mainte fois parler de ses dossiers passés, et pour l'avoir vu à l'œuvre et il savait qu'elle était une avocate hors pair.
Il lui avait proposé de l'aider dans sa tâche, bien entendu. Il pourrait s'occuper des rendez vous, des dossiers, des diverses formalités, mais elle ne l'entendait pas ainsi et voulait qu'il soit lui aussi avocat, et à force d'insistance elle était arrivée à le faire céder, bien qu'il ne soit pas très sûr de ce choix. Mais comme toujours, il ne pouvait rien lui refuser et si elle croyait en lui, il ne pouvait que tout faire pour ne pas la décevoir.

Une affaire à St Pierre peu après leur arrivée, leur avait montré que la ville n'avait pas d'avocats pour défendre tout citoyen qui aurait à faire à la justice, et donc le jeune couple s'était décidé à se lancer. Et puis si d'autres s'étaient installés entre temps, ça laisserait le choix aux habitants du port de choisir qui les aiderait.

La déception de Quasi lorsqu'elle avait démissionné de son poste de Diaconesse était grande, même si elle n'en parlait jamais. Il le voyait à chaque fois qu'ils passaient devant l'église ou qu'ils en parlaient tout les deux. Il la voyait avec ce regard que lui seul connaissait et qui cachait bien des peines et des déceptions. Il revoyait le jour où elle lui avait annoncé avec fierté avoir eu le poste de Diaconesse, refusant celui de Curé, Aimelin pensant qu'une telle fonction était incompatible avec leur projet, se marier et avoir des enfants. Elle avait mis tant d'espoirs dans cette fonction, et tant d'amour et de don d'elle même, que la voir abandonner pour non respect de sa personne et de sa fonction, lui était resté sur le cœur, et il regrettait de l'avoir influencée.

Tout cela l'avait poussé pour l'aider dans ce bureau et il n'y avait pas de raison que tous les deux ne fassent pas quelque chose d'utile. De toute façon ils étaient décidés, et rien ne pourrait les en empêcher.

Son travail avec Ariane le passionnait et lui apprenait bien des choses utiles sur la façon de soigner ou utiliser les plantes, et il aimait apprendre, et travailler aussi aux côtés de sa fiancée l'enchantait. Il apprenait beaucoup lors de leurs échanges et il savait que plus on apprenait, plus on pouvait aider son prochain.

Aucune réponse n'étant parvenue à sa fiancée, suite à quelques missives envoyées pour parler de ce projet bien des semaines auparavant, Aimelin avait pris les choses en main.

Une petite maison à côté du cabinet médical d'Ariane avait attirée son attention. Il connaissait la petite vieille qui y vivait seule et elle lui avait parlé de cette maison trop grande pour elle, et de son désir de partager le rez de chaussée composé de quatre belles pièces et d'une remise, avec un jeune couple.
Il avait sourit et dit que sa fiancée et lui étaient bien dans leur petite maison vers la plage, mais que si elle le voulait ils pourraient l'occuper en travaillant à des dossiers. Par la même occasion, le jeune gars aiderait à entretenir la maison.
La petite dame avait été ravie et leur laissait libre jouissance de la partie du bas, occupée par quelques meubles. Aime avait aménagé deux bureaux avec tables, bibliothèques, meubles de rangement, ainsi que quelques chaises et fauteuils récupérés au hasard de ses flâneries.

Lorsqu'on passait la porte on tombait dans une pièce de taille modeste, meublée de chaises et fauteuils, et agrémentée d'une cheminée qui serait fort utile par temps froid. Puis un petit couloir distribuait les deux autres pièces, l'une à gauche et l'autre à droite qui serviraient de bureau. Au fond une dernière pièce plus petite servirait de réserve. La remise serait parfaite pour abriter Altaïr lorsqu'il serait de sortie avec eux.

Après quelques temps de labeur avec sa douce Quasi, le bureau était enfin prêt. Peu importe s'il n'y avait pas grand monde, l'essentiel fût qu'il soit là pour servir les villageois en cas de besoin.

Guernesey a ses Avo'Cabochards : Quasi et Aime 090705121308129334009165

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Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

des jours et des jours dans la poussière. Chaque jour qui passait laissait entrevoir ce que les lieux pouvaient donner. Quand Aime lui avait parlé de son projet, quand il avait vu dans les yeux de sa fiancée les étoiles briller, quand enfin elle lui avait dit combien elle serait heureuse si il lui permettait de le faire..;elle avait senti son coeur exploser.

Leur vie nouvellement recommençée était pleine de surprises. Leurs retrouvailles, leur travail avec Arianne, ce petit Colin que le malheur avait déposé dans ses bras, leur vie sur la plage et maintenant ce cabinet.

Elle avait rendu sa robe de diaconesse et si s'occupait de Colin, de la maison et des champs lui prenait beaucoup de temps, elle avait tout comme Amelin, besoin de trouver une occupation où elle pourrait être utile au village.

Ils avaient travaillé dur pour rendre les lieux propres et chaleureux. Non qu'ils escomptaient être débordés de clients mais ils pourraient à défaut y recevoir des gens en besoin d'informations ou simplement de discussions.

le grand jour était enfin arrivé. Elle avait revêtue une robe claire toute simple, avait coiffé ses cheveux, déposé des pétales de rose dans l'eau de son bain et avait jugé que jamais elle ne serait prête et qu'elle sortirait en l'état.

Le grand jour...elle entra dans la pièce et vit tout ce qu'il avait fait pour elle, pour qu'elle puisse travailler sereinement.

Elle prit sa main et comme de jeunes mariés, elle l'embrassa avec passion

Merci mon Ange, c'est exactement ce dont nous avions besoin. Montre moi tout.

[dans les bureaux]

C'est main dans la main que le jeune couple avait ouvert la porte de ce qui leur servirait de bureau pour que les gens viennent parler ou demander conseils. Il posa sa besace à coté de la porte et s'écarta pour laisser entrer Quasi, laissant la porte ouverte, et répondit à son baiser.
En souriant il lacha la main de sa douce et alla ouvrir les volets des deux fenêtres de la pièce, qui donnaient sur la ruelle. Le soleil entra faisant danser la lumière et il la regarda.

Alors ici les personnes qui viennent pourront attendre confortablement.

Il regardait tout autour d'eux les quelques fauteuils, chaises, et la banquette disposés non loin de la fenêtre et faisait les commentaires sur l'utilité des meubles, leur role, puis s'approcha de sa fiancée pour lui prendre la main.

Viens mon coeur, je vais te montrer les deux bureaux

Il l'entraina dans le petit couloir et ouvrit la porte de droite et entra dans la pièce, un sourire aux lèvres. Une pièce agréable, et claire grâce à la fenêtre qui donnait sur un jardin, accueillait un bureau et son fauteuil, ainsi que deux autres fauteuils disposés devant. Sur le côté gauche en entrant, un meuble servait de bibliothèque, et le jeune homme y avait déposé les livres de sa douce. A côté, un meuble bas avec un vase et quelques fleurs des champs qu'il avait disposes pour égayer le bureau.

Les murs blancs éclaircissaient la pièce et sur celui de droite, il avait accroché deux toiles trouvées au marché. Une représentait la mer et une plage, l'autre représentait un village avec son église, au milieu de champs de blé et vignes.

Sur le mur en face le bureau il avait accroché une copie du cadastre de St Pierre pour faciliter leurs recherches.

Il regarda sa douce en souriant :

- voila ton bureau j'ai essayé de l'aménager au mieux mais tu pourras continuer ou changer des choses.. il l'embrassa en murmurant ... en face c'est le mien, quand nos portes sont ouvertes nous nous voyons.

Il l'entraina hors de la pièce dans celle d'en face meublée de la même facon, avec une bibliotèque et un meuble, avec une fenêtre donnant sur le jardin également. Deux tableaux resprésentant un bateau à quai et un autre un bord de mer décoraient le mur de droite tandis que la carte de l'île et de St Pierre ornaient le mur en face le bureau.

Puis il l'entraina doucement dans le couloir vers la pièce du fond qu'il ouvrit. La pièce était éclairée d'une fenêtre donnant sur le jardin, du même côté que le bureau de Quasi. Trois caisses étaient rangées sur le côté gauche contre le mur une table et deux bancs étaient disposés devant, tandis que sur la droite dans l'angle apres la fenêtre, le jeune homme avait déposé un berceau de bois. Un plan de travail en pierre occupait le mur juste à coté de la porte et un petit buffet occupait lespace avant la fenetre.

Il passa derrière sa douce en l'enlaçant.

j'ai pensé que lorsque nous aurions Colin avec nous il aurait un coin pour dormir. Cette pièce nous servira un peu à tout puisqu'on peut y faire chauffer des choses avec la petite cheminée en face. J'espère que ça te plait mon amour. Je te laisse visiter mieux je vais prendre ma besace.

Laissant sa douce il se dirigea vers la porte d'entrée.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 09/07/2009

[dans la rue du Cabinet Médical et des Avo'Cabochards]

Peu avant

- j'sais qu'c'est par là qu'j'le vois souvent le galant d'la dragonesse, tiens là regarde au cabinet de Dame Ariane.

Les deux compères avaient fait le chemin de l'église jusqu'ici en discutant de ces fameuses cloches qui ne sonnaient plus et Dudule en démordait pas.

- moi j'suis d'accord des cloches qui sonnit pas comme les autres cloches ben c'est pas des cloches ! il faut les faire sonni pour appeler les gens à la messe.
Il regarda la maison que lui montrait Bouillette et stoppa sa marche... - j'connais cette maison la dame qui travaille ici l'est trop belle aussi... comme la dragonesse !

Bouillette qui avait quelques pas d'avance se retourna.

- oui l'est belle Dame Ariane mais toi tu trouves toutes les femmes belles.. suis sûr que même ma Mamée tu la trouves belle il éclata de rire devant la trogne renfrognée de son copain
- ta mamée ?! mais t'es fou elle a au moins.. au moins... il regarda ses doigts essayant de compter, chose qu'il ne savait pas faire mais ça lui donnait une certaine contenance .. au moins .. il leva les yeux vers Bouillette ... l'est vieille ta Mamée elle a encore plus que le cur'ton !

Bouillette le regardait et haussa les épaules en secouant la tête tandis que son compère courrait vers lui pour le rejoindre.

- arrêtes de faire semblant de savoir compter Dudule je sais qu'à part savoir qu'il te faut deux souliers apres tu sais plus.
- ben parce que c'est important pour les souliers puis deux c'est pas difficile et je me rappeli mieux
- mouai ...Dudule l'avait encore pas convaincu mais il lui lança d'un regard entendu bon alors tu vas aller voir si la dragonesse ou son galant sont chez la jolie Ariane et oublies pas de dire bonjour.
- oui oui j'oublie pas, c'est pas la peine de me le rappeli chaque fois qu'je dois dire b'jour

Les deux garçons s'avancèrent vers la porte quand Bouillette tira la manche de son copain en passant devant la maison juste avant, la porte ouverte attirant son attention.

- la Lucienne doit être en bas y'a la porte ouverte il leva le nez pour regarder l'enseigne accrochée mais lui aussi avait un peu de mal avec les lettres ... il regarda la porte et fit signe à son copain en se rapprochant de l'entrée.
Dudulle se laissa tirer par la manche en murmurant.

- c'est p'têtr' un voleur qui vient voli des choses faut faire attention.

Prudemment les deux gamins s'avancèrent jusqu'à la porte et stoppèrent net quand un homme en sortit. L'galant d'la Dragonesse pensait Bouillette tout en regardant l'homme.

Le jeune gars allait attraper sa besace au sol quand il fût surpris par deux gamins qui se tenaient arrêtés à quelques pas de la porte et le regardaient.

Tout en glissant la lanière de sa besace sur son épaule, il jeta un regard vers eux, intrigué, se demandant s'ils venaient les voir ou s'ils passaient faire les curieux.

L'un était plus grand que l'autre par la taille et sans doute par l'âge et avait une figure ronde qui le fit sourire, l'autre un peu plus petit avait une expression béate en le regardant. Le seul point commun était sans doute leurs cheveux ébouriffés ce qui fit sourire Aimelin en le replongeant dans certains souvenirs.

Il allait rentrer mais leur attitude le fit se tourner à nouveau vers eux. Il avait l'impression que le plus grand se dandinait un peu d'un pied sur l'autre et le plus petit s'était un peu dissimulé derrière son copain.

Aime haussa les sourcils se disant que d'habitude il impressionnait peu les gens. Il les regarda avec un petit sourire amical.

salut les gosses

Le cabinet d'Ariane était à côté et peut être qu'ils n'osaient pas aller toquer chez le médecin.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 09/07/2009

[devant chez les Avo'Cabochards]

Mais me pousses pas .. on a dit qu'c'était toi qui parlait

C'était le galant d'la dragonesse, donc peut être qu'elle était avec lui pensait Bouillette en fixant l'homme qui se tenait devant eux.

Bouillette essayait de résister à Dudule qui le poussait doucement en avant discrètement. Il en profitait aussi pour détailler l'homme qu'il n'avait jamais approché de si pres. Sans être tres grand il était de belle taille et la chemise légère qu'il portait laissait deviner que c'était pas une femmelette, et puis ses yeux étaient aussi gris que le ciel quand il annonçait un orage. Bouillette comprenait pourquoi c'était le galant de la Dragonesse, elle devait aimer ses yeux.

Dudule, non content de le pousser vers l'homme murmurait dans son dos.

mais dis y pour les cloches qui sonni pas ... dis y ..

Quand yeux gris leur parla, il sortit de sa contemplation et essaya de ne pas bégayer, voyant que Dudule n'avait pas l'air décidé à parler.

Heu b'jour m'sieur l'gal.. m'sieur... il regarda Dudule avec un air sévère en se détachant de lui d'un geste et regarda à nouveau l'homme qui les observait... vous êtes l'amoureux de la Dragonesse et on la cherche, faut qu'on lui parle m'sieur c'est tres important c'est à cause des cloches !

Il regarda Dudule en espérant qu'il parlerait au lieu de se contenter de regarder l'homme avec la bouche grande ouverte.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

elle avait tout regardé, touché, sans que le sourire ne quitte ses lèvres. C'est exactement ce qu'elle avait espéré. Aime avait tout aménagé pour que ce soit fonctionnel et agréable en même temps.

Elle s'imaginait déjà travaillant ses dossiers, conseillant, aidant ceux qui ne savent pas écrire ou on peur de mal faire..elle s'imaginait déjà, main dans la main avec son fiancé, allant au tribunal pour plaider.

Aime était sortit depuis plusieurs minutes avant qu'elle sorte de sa rêverie pour revenir sur terre. Le jour était loin avant que tout cela arrive mais le premier pas était fait.

Elle était en train de se demander si elle avait bien compris ..Je veix prendre ma besace..était ce à dire qu'il ne revenait pas ensuite?

Alors qu'elle réfléchissait des voix se firent entendre dont celle de son Ange.

Elle sortit pour le voir en grande discussion avec deux gamins.

Bonjour les enfants..

L'un d'eux ne lui était pas inconnu.

ben mon cœur, tu cherches nos clients devant la porte?

Puis regardant l'un des enfants

Dis moi, on ne se connait pas?

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 09/07/2009

[chez les Avo'Cabochard]

Le premier moment de surprise passée, Dudule avait retrouvé ses esprits. Si Bouillette était un peu réservé, Dudule n'avait aucun complexe de ce côté là et pouvait parler à tout le monde, sauf qu'il n''était pas tres courageux, ce qui expliquait qu'il s'était un peu caché derrière Bouillette.

Puis parler à la Dragonesse ça lui donnait des ailes. Il afficha un grand sourire quand il la vit et s'avanca un peu, ne laissant pas Bouillette répondre.

b'jour m'dame la Dragonesse... c'est à cause des cloches de l'église qu'on est veni vous voir ... les cloches elles sonnit plus pour appeli à la messe. il se campa devant la jeune femme et croisa les bras et prit un air sérieux ... ça fait au moins deux messes qu'elles sonni pas.. et j'chais compter jusqu'à deux moi m'dame la dragonesse.

Il continua voyant les adultes le regarder avec un petit sourire étonné... moi j'l'ai vu l'cur'ton mais devant l'hôtel de la ville comme dit la mère .. et il rasi les murs cause qu'la chaleur elle le .. voila encore un mot qu'il trouvait pas .. la mère elle dit qu'ça fait muri les courges le soleil alors ca doit tapi sur la tête et faire mal.

Il regarda Quasi puis son galant puis Bouillette, espérant de l'aide.

avec Bouillette on a pensi que ... il regarda à nouveau la jeune femme... c'est vrai qu'elle était drolement jolie la dragonesse mais il pouvait pas lui sortir le baratin qu'il sortait aux copines. Son galant il aimerait pas et Bouillette lui mettrait un taquet derrière les oreilles encore une fois... il se jeta quand même à l'eau, fallait bien lui demander.

... on a pensi ... enfin c'est Bouillette... que faut que vous ouvra les portes de l'église tres vite pour faire sonni les cloches pour la messe.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

Elle essayait de ne pas éclater de rire. Le petit avait l'air si serieux et sur de son élocution qu'elle ne voulait pas le blesser.

En l'écoutant elle pensait au fait que c'était une école qu'ils auraient du ouvrir.

Elle lui sourit, une main posée sur l'épaule d'Aime

Bonjour donc jeune homme.

je suis Diaconesse tu sais, pas...Dragonesse, c'est pas vraiment pareil.

Ainsi donc les cloches n'ont pas sonni...sonné depuis deux dimanches...je sais bien.

ton ami c'est Bouillette donc. et toi, tu t'appelles comment?

elle avait de plus en plus de mal a ne pas rire devant le sérieux de l'enfant. Ils avaient vu le curé et pas de messe..il fallait vraiment faire quelque chose.

Tu sais pour que j'ouvra..j'ouvre , flute! les portes il faudrait qu'on m'y autorise

Elle regardait Aime, partagée entre la colère et l'émotion de voir de jeunes enfants déjà si pieux.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 09/07/2009

Moi j'm'appelle Dudule m'dame la dragonesse enfin la ... dia... comme vous dites là.

Il reprit son air sérieux un peu perturbé par les sourires de la jeune femme et regarda Bouillette

Ben nous on vous autori.. auto.. on veut bien que vous ouvri les portes pour sonni les cloches. Si on sonni pas les cloches elles vont toute .. rou.. elles vont ... le mot lui échappait et il tira un peu la langue perdu dans ses réflexions.

rouiller Dudule lui souffla Bouillette qui peinait de voir son copain bafouiller... les cloches vont rouiller m'dame la dragonesse.

oui rouiller .... vous pouvez pas faire un' messe même que pour nous ? poursuivit Dudule les yeux grands ouverts d'admiration ... suis sûr qu'les gens y viendra si les cloches sonni.. puis l'cur'ton y vient jamais à l'église alors l'cur'ton y l'a rien à dire .. et puis personne dit rien, personne y demande où il est le cur'ton alors si vous faites sonni les cloches y zont rien à vous dire.

Tout en s'énervant ill regardait Bouillette pour chercher son soutien

Et puis nous on leur dira qu'c'est nous qui voulons qu'les cloches sonni.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

Dudule et Bouillette..

Quasi pensait que les parents avaient de l'humour quelques fois mais les gamins portaient bien leur nom.

Elle se pencha sur Aime

Mon Coeur...les enfants ont raison...la messe doit avoir lieur et le baptême de Colin...
On doit faire quelque chose, non?

Dans son regard elle lisait sa colère. Il savait que c'était important pour elle, et voir deux gamins aussi concernés alors que personne ne semblait s'y intéresser était encourageant.

Elle cherchait Bouillette du regard.

Et toi, tu en pensi..voila que ca me prend aussi..tu en penses quoi?

Appelez moi Quasi les enfants ca sera plus facile.

Vous voulez que je fasse la messe pour vous deux? vous avez des betises a vous faire pardonner.?

Aime avait suivi la scène moitié amusé, moitié attendri de voir des gosses venir chercher Quasi pour entendre sonner les cloches de la messe. Il écoutait le plus petit défendre ses arguments et regardait sa douce.

C'est vrai que les cloches ne sonnaient plus et pourtant il y avait bien un curé à St Pierre... peut être même un Archevêque ... mais personne ne se souciait des gens qui voulaient aller à la messe. Il pensait qu'il était aisé d'avoir des fonctions dans cette ville, celles ci servant juste de faire valoir.

Il regarda les deux gamins essayant de prendre un air sérieux.

vous avez eu raison de venir chercher Quasi.

Il tourna son regard vers sa fiancée essayant de lire ses désirs même s'ils étaient assez faciles à deviner. Elle avait envie de faire la messe et lui l'aiderait et dirait sa façon de penser si ce curé faisait comme la derniere fois, et arrivait en l'ignorant pour réciter sa messe et repartir sans un mot.

Il se tourna à nouveau vers les deux gamins.

c'est elle qui décide ce qu'elle veut faire.

Il passa son bras autour des épaules de la jeune femme et lui sourit... fais ce qui te semble juste mon amour, quoi que tu décides je serai là... mais on ne peut pas laisser cette ville sans messe et dans l'indifférence totale.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

Elle réfléchissait. Dimanche arrivait à grand pas et le village avait besoin d'une messe, de pouvoir se réunir pour prier ensemble, pour se retrouver.

Beaucoup pensaient que le messe était une obligation créée pour les ennuyer mais il n'en était rien. Bien souvent venir à la messe permettaient de garder le contact avec ses voisins, ses amis . Elle permettait aussi de répondre aux questions que les gens se posaient, de trouver avec quelqu'un de l'extérieur des solutions aux petits problèmes privés, et surtout , finalement, de se réunir dans la joie.

Fallait il que ce soit deux gamins qui le leur rappellent? il semblait bien que oui.

Écoute mon Ange, peut être demain aurons nous une belle messe. Si ce n'est pas le cas , alors j'en ferai une dans la semaine. Après tout le dimanche n'est pas le seul jour pour se recueillir, n'est ce pas?

Et ainsi on ne pourra pas penser que j'empiète sur les plates bandes du maire..enfin du curé, qu'en dis tu? et vous messieurs, qu'en pensez vous?

Elle regardait tour à tour les garçons , s'attendant à un..Oh Oui, faut faisait la messe ou autre conjugaison très personnelle du jeune Dudule.

Une idée la fait sourire. Bien sur, voila comment enseigner le peu qu'elle savait sans offenser ces deux futurs mâles.

Dites donc vous deux, que diriez vous de nous aider ici? On vous montrera comment faire, suffit de peu...un peu d'écriture et de lecture..

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 09/07/2009

Dudule écoutait la jeune femme un peu inquiet. Et si elle voulait pas faire sonni les cloches, qu'est ce qu'elles allaient devenir les cloches … elles allaient mourir comme des cloches abandonnées.

A mesure qu'elle parlait, il la regardait, la bouche ouverte, buvant ses paroles comme il buvait les fonds de chopes qu'il aimait à finir à la taverne quand les adultes avaient le dos tourné.

c'est vrai m'dame la dragonesse vous allez fite un' messe si l'cur'ton il en fit pas une dimanche ? il resta les yeux ronds équarquillés … ho oui ça c'est une bonne idée m'dame la dragonesse !

Il jeta un regard au galant d'la jeune femme et murmura à Bouillette : tu vois qu'il va pas nous mouliner avec son épée.

Devant le regard de Bouillette il préféra rien dire de plus, trop heureux des paroles de leur dragonesse à eux.

Dites donc vous deux, que diriez vous de nous aider ici? On vous montrera comment faire, suffit de peu...un peu d'écriture et de lecture..

Dudule ouvrit ses yeux encore plus grand. Aider la Dragonesse… ça aussi c'était une bonne idée mais Dudule il avait du mal avec le vocabulaire.

heu oui m'dame la dragon.. m'dame la diac.. m'dame … j'veux bien aidi moi si je peux… il regarda Bouillette.. mais écrire ça c'est pas facile il préférait ne pas dire qu'il ne savait pas du tout lire et écrire... apres tout la dragonesse ne s'en apercevrait peut être pas.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 09/07/2009

tu vois qu'il va pas nous mouliner avec son épée.

Bouillette allait ouvrir la bouche pour faire taire son pote mais les paroles de la dragonesse firent le même effet et laissèrent Dudule la bouche ouverte et les yeux de la même sorte, comme lorsqu'ils passaient dans les rue mal fâmées de la ville et qu'il n'avait de cesse de regarder les femmes bizarrement habillées qui vivaient dans le quartier. A chaque fois, Bouillette était obligé de le tirer par la manche pour ne pas le laisser derrière lui.

Il regarda la jeune femme avec un sourire, donnant un coup de coude à Dudule pour qu'il n'ouvre pas trop la bouche, d'où sortaient moultes bêtises.

s'il faut travailler alors vous vous adressez aux bonnes personnes m'dame … il regarda son galant puis à nouveau Quasi

le travail nous fait pas peur même si écrire et lire ça fait quand même un peu peur … une question lui brûlait les lèvres, et il hésita quelques secondes, avant de s'enhardir à la poser à la jeune femme.

m'dame la drago.. diaconesse … si vous faites la messe … il regarda Dudule puis à nouveau Quasi … j'pourrai sonner les cloches comme vous me l'avez demandé un' fois ? mais pas pour avoir un louis non.. juste pour les entendre chanter.

Son visage rayonnait et ses yeux étaient brillants comme s'il venait de demandait la lune.

Décidément, ces deux gamins lui plaisaient beaucoup. Non content d'être venus chercher Quasi parce qu'ils s'inquiétaient de la messe, ou du moins des cloches, voilà qu'ils se montraient pleine de bonne volonté. Il y aurait sans doute du travail côté écriture et lecture, mais relever des défits était quelque chose que le jeune couple prenait à cœur et se faisait un plaisir de mener à bout.

Écoute mon Ange, peut être demain aurons nous une belle messe. Si ce n'est pas le cas , alors j'en ferai une dans la semaine. Après tout le dimanche n'est pas le seul jour pour se recueillir, n'est ce pas?

Il regarda sa douce en souriant

je reconnais bien la femme que tu es, modeste et toujours à penser aux autres … il ne pouvait s'empêcher d'être fier de elle. Alors que le curé l'avait méprisée et ignorée aux yeux de tous, et le pire, sans sûrement s'en rendre compte, elle le ménageait encore. Il avait grand chance cet homme, que ce ne soit pas Aimelin le diacre car lui ne faisait pas tant de cadeaux aux personnes irrespectueuses.

C'est tout à ton honneur ma douce et je suis entièrement d'accord avec toi … si notre cher curé si respectueux de ses fidèles n'a pas fait la messe dimanche, tu en feras une quand bon te semble … il regarda les gosses et arrêta son regard sur Douillette.

C'est une belle intention que de vouloir le faire pour le plaisir alors en échange je vous aiderai aussi tous les deux du mieux que je le pourrai.

Il regarda sa douce et serra doucement son épaule… voila de quoi les occuper, entre le cabinet d'Ariane, les avo, la maison et les gamins, sans parler de leur petit Colin.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

Les jours avaient passé plus animés que prévu. Avec les deux garçons au cabinet qui avaient aidé l'Ange à faire les finitions, avec Colin qui se tenait droit et avait décidé que tout ce qui approchait ses mains devait finir dans sa bouche, le temps passait très vite.

On était déjà vendredi et aucune trace du maire-curé dans tout le village. L'église restait désespérément vide à en juger par les on dit des villageois.

Elle ferma les quelques livres de lois qu'elle avait trouvé et entreprit d'étudier.

Bon, Messieurs..que diriez vous d'une bonne citronnade puis d'une visite à notre chére église?

Citation :: Madame Quasi,
Monsieur Aimelin.

Suite à quelques discussions riches d'enseignements, j'aurais souhaité vous rencontrer au plus vite. J'ai donc l'honneur de vous informer de mon arrivée dans votre ville ce dimanche. J'aimerai à ce titre vous rencontrer, au plus vite, tous les deux pour divers échanges. je ne demande ni festivité ni même accueil particulier, cette visite se fera dans la plus simplicité.
Sila date ne devait pas vous satisfaire, n'hésitez pas à m'en faire part.

cordialement,

Gwen_de_Bulette du Rememsis
Archevêque de Normandie
Conseillère ducale de Normandie
Procureur de Normandie
Maire de Rouen
Membre de la C.A.N.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

Une note posée sur son bureau. Un client, enfin!! La ville, l'ile, était si calme , fort heureusement, qu'elle n'avait eu à traiter que des documents liés aux héritages et à régler quelques conflits de voisinages.

Elle aimait cette tranquillité qui n'était que rarement bousculée pour des choses sérieuses mais avoir enfin un client à défendre lui redonnait tout de même le sentiment d'être utile.

Ainsi le client était timide ou pressé. Une simple missive, probablement pour expliquer rapidement son cas. Elle posa son sac, et savoura l'instant qui précède la découverte du nouveau dossier qu'elle ne manquerait pas d'accepter.

Elle prit le pli en main et dès les premiers mots elle réalisa sa méprise. Pas un client non, l'archevêque en personne. Pourquoi donc voulait elle les rencontrer...Ca devait être important à n'en pas douter.

Elle trépignait, curieuse et légèrement inquiète.

Aime? Mon Ange???

Alors le pain ça y est, le reste aussi, j'ai regardé les papiers de France... il souriait en pensant au travail que faisait sa conseillère. J'ai écris, j'ai aidé les gamins à apporter tables et bancs... et j'ai même fait les quelques achats que Quasi m'a demandé.

Chantonnant il finissait de poser la caisse de livres dans la pièce du fond quand il entendit la voix de sa douce. Elle arrivait toujours discrètement, et tout à ses pensées il n'avait pas prêté attention à sa présence sans doute récente.

Aime? Mon Ange???

oui je suis là j'arrive

Il haussa les sourcils d'un air surpris pensant que pour qu'elle élève la voix c'est qu'elle avait quelque chose à lui demander.

Quand il franchit la porte de son bureau il s'arrêta une seconde et la regarda amusé. Il la connaissait bien pour savoir qu'elle était impatiente et la missive qu'elle tenait entre ses mains attira son regard. Se pourrait il ? Noyé sous le travail il n'avait pas eu le temps de lui parler.

Il s'approcha d'elle et l'enlaça tendrement avant de lui donner un baiser.

ma belle fiancée a t elle besoin de moi ?

L'archevêque Bulette était arrivée ce matin quand la nuit se faisait moins noire et que le jour cherchait à la chasser à coups de rayons de soleil. Elle avait annoncé son arrivée par missive mais sans donner de précisions. Elle aimait avoir les personnes et juger de visu pour prendre les décisions qu'il fallait.

Gwen admira l'endroit. Elle sourit au nom de l'endroit. Elle avait un très bon a priori sur ces personnes. L'archevêque aurait pu passer pour une folle quand elle se mit à parler pour elle même.

Donner de son temps pour aider les plus démunis... Hum... je sens que cette visite va me plaire. La seule chose à regretter et cet abandon de cette diaconesse plutôt que le combat... Mais à l'impossible nul n'était tenu.

Gwen se décida à aller toquer à la porte et attendit.

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 20/04/2009

Elle lui avait lu la lettre, l'avait relu encore une fois. A on sourire entendu elle comprit qu'il savait de quoi il retournait.

Un baiser plus tard il lui conta ses échanges par courrier avec l'archevêque et elle comprit qu'il était à l'initiative de la visite de la femme d'église dans leur cabinet.

En une seconde, l'excitation se vit remplacé par l'angoisse. Elle ne pouvait décemment recevoir une personne de cette importance au milieu des dossiers. Et la poussière!! Mon dieu, la poussière..et sa robe qui était..une des seules qu'elle possédait..et..et..et toute une liste de "et" qui n'en finissait pas.

Il essaya, vainement bien sur, de la calmer. Mais que peut bien faire une homme raisonnable et sensé quand sa fiancée se persuade que tout va s'écrouler ? Rien bien sur, il ne peut faire que ce qu'Aime tentait de faire, la rassurer en lui montrant l'évidence. Le bureau était rangé, la poussière était discrète et sa robe était simple mais propre. Et surtout, l'archevêque n'allait pas arriver dans l'heure.

Elle se calma, elle lui sourit, signe pas vraiment significatif mais qui voulait dire..je vais gérer ca, ne t'inquiète pas mon cœur.

C'est le cœur et l'esprit un peu plus tranquille qu'elle décida de rejoindre son propre bureau.

Mon Ange, je vais lire un dossier avant de..

On frappait à la porte. Les garçons, c'était certainement eux. Pas de rendez vous prévu et les éventuels clients venaient plus facilement l'accoster au marché qu'au bureau. Elle leur avait pourtant dit de ne venir qu'en fin de journée. Mais les garnements n'en faisaient souvent qu'a leur tête. Ils devraient apprendre la bonne éducation un jour ou l'autre. Et ce jour serait celui ci, décida t'elle.

Elle glissa la précieuse lettre dans sa poche, essayant de chasser les pensées qui se glissaient insidieusement pour lui faire appréhender la visite de l'archevêque dans les jours à venir.

Bon, allons nous occuper de ces petits. Aime, mon cœur, tu veux bien venir. Dudule et Bouillette sont là.

heureuse de les voir mais voulant leur donner une leçon quand au respect des horaires et du travail à faire, elle cacha son sourire et ouvrit la porte sèchement.

Et bien, vous croyez que c'est...

Et la phrase vint en rejoindre bien d'autres coincées au fond de sa gorge. Une femme se tenait là où Quasi était sure une seconde avant de voir la bouille des deux fripons.

Il ne la quittait pas des yeux, amusé de la voir s'inquiéter alors qu'il n'y avait pas lieu. Le bureau était propre et le peu de poussière attendrait bien le lendemain pour finir dans le chiffon de la dame maniaque. Il avait beau essayé de la rassurer il voyait que l'angoisse était là.

Calmes toi mon Ange, les bureaux sont parfait toi aussi tu es parfaite et l'Archevêque est une femme d'une grande gentillesse et simplicité.

Il l'embrassa en lui murmurant .. et ta robe te va divinement bien.

Les coups frappés à la porte coupèrent leur conversation. Il la regarda et pensa aux deux gamins qui devaient arriver pour annoncer ce qu'ils avaient trouvé. Mais devant l'air de Quasi, les deux gamins allaient aussi trouver reproches il semblait.

Bon, allons nous occuper de ces petits. Aime, mon cœur, tu veux bien venir. Dudule ou Bouillette sont là

Il rejoignait sa douce vers la porte, quand il afficha à son tour un air étonné en voyant la jeune femme qui se tenait devant eux.

Gwen pestait après son voile que le vent prenait plaisir à déplacer au gré de ces envies quand elle vit la porte s'ouvrir.

Bonjour mes enfants, je suis l'archevêque de Normandie, Gwen de Bulette. Excusez moi de venir vous vois si tôt et de façon très peu protocolaire... Mais moi et l'étiquette...

Gwen sourit à la dame, se demandant si c'était de l'ennuui, de l'inquiétude ou autre chose qu'elle lisait dans son regard.

Puis je vous parler dame.. enfin euh... dans un coin abrité du vent si possible...

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l'archevêque! c'était l'archevêque. Il avait dit qu'elle n'allait pas arriver de suite et elle était là. Et Quasi lui avait crié dessus. Elle pria, vite fort et bien. Pascal, toi mon père, fais moi disparaitre immédiatement avant que le rouge n'envahisse mon épiderme!

Bien sur Pascal avait autre chose à faire et il devait penser que le rouge pivoine lui allait bien.

La dame était discrète et de bonne éducation. elle ne releva pas le ton péremptoire de l'avocate, mais parla avec gentillesse.

Rougir et se retenir de rire en voyant la dame se débattre avec son voile semblait vouloir être la grande activité du jour pour Quasi.

Mad..Monseigneur, pardonnez moi, je ne m'attendais pas à recevoir votre visite si tôt.

Nous en sommes ravis bien sur, n'est ce pas mon Amour?

Dis oui..elle pensait fort..dis oui!! bon c'est pas le bon jour mais c'est la bonne personne..enfin bonne pourquoi? pourquoi donc voulait elle les voir?

Entrez Monseigneur, entrez vite vous abriter.

Elle réfléchissait aussi vite qu'elle le pouvait pour savoir où discuter. Quel bureau serait assez bien pour la dignitaire épiscopale....

Ce fut celui d'Aime.

Que nous vaut...Nous sommes honorés de vous recevoir.

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