[RP]Au marché

Petroi, ayant quitté l'auberge après avoir fait quelques nouvelles connaissances, se dirigea vers le marché.
En attendant de trouver un logement, il souhaitait faire quelques transactions. Il avait noté une annonce demandant des bolets.

Se dirigeant vers un premier étal, il comprit qu'il se trouvait devant la propriété de la mairie.
L'étal était en effet fourni, avec une profusion de pains, et quelques outils indispensables.

Il poursuivit son chemin, s'avisant rapidement que le marché était encore en devenir et les marchandises en petite quantité.
Un autre stand était toutefois bien pourvu, et l'odeur des choux se répendait aux alentours.
Il entendit en s'approchant que cela provenait des champs du Prince. Petroi regarda les légumes avec envie, examina sa bourse et hocha la tête .

Bah, il en restera bien quelques uns plus tard pensa-t-il ..

Petroi se dirigea alors vers un emplacement libre, ouvrit sa besace et présenta ses quelques bolets à la vente, ainsi qu'une hache qu'il avait acquis à Eu avant de partir.
Il avisa le surveillant du marché et paya la taxe prévue, puis lui demanda de surveiller son étal un moment.
Il avait aussi entendu dire qu'un contrat de chasse était proposé à la mairie.
Profitant du peu d'affluence sur le marché, il partit à la recherche d'une confirmation....

Après son tour à la mairie pour en savoir un peu plus sur le contrat de chasse, Petroi était revenu sur le marché avec un exemplaire de contrat et une bourse remplie, quasiment tombée du ciel.
Reprenant finalement ses esprits, il vint rejoindre son étal et constata, ravi, que tous ses produits avaient trouvé preneur. Il remercia le surveillant du marché pour sa bonne garde.
Il s'accorda un moment de réflexion sur le contrat, sachant que cela l'engageait à rester pour quelques jours en ville.
Mais sa situation était florissante et comme il souhaitait honorer sa dette rapidement, il se résolut à postuler à ce contrat de chasse.
Il emprunta une plume au surveillant du marché et compléta les différentes rubriques du contrat.
Rangeant ses dernières affaires, il reprit le chemin de la mairie pour finaliser le contrat.

Une charrette arriva sur la place du marché.
Les deux hommes étaient assis sautèrent à terre pour faire leurs achats. Le plus vieux resta pour surveiller la charrette tandis que Geo allait acheter ce dont il avait besoin pour réparer les dégâts de la tempêtes d'hier.
Geo tourna un moment dans les échoppes afin de trouver la meilleure qualité au prix le plus bas.
Il revint un peu plus tard à la charrette, poussant une brouette qui contenait plusieurs planches, des sacs de sable et de nombreux outils.
Il partit ensuite ramener la brouette au marchand qui avait bien voulu lui laisser pour qu'il charge les matériaux.
Il fit ensuite un détour à la scierie où il fit acquisition de plusieurs poutres pour arranger une dépendance de la demeure.
Puis il remonta dans la charrette, prit les rênes et les mena en direction de l'auberge.

Les traces de la tempêtes s'estompaient et la vie reprenait son cours. Petroi s'approcha du marché, s'en revenant d'une nouvelle journée de chasse, fier de ramener un premier lièvre.
Il commença par faire un tour devant les différents étals, notant au passage des bolets apparemment dignes d'un roi, pour le moins, vu leur prix, ou, plus sûrement, affabulations d'escrocs, puis finit par s'installer pour vendre sa première bête à poil.
En effet, il avait déjà vendu des faisans à la mairie, conformément à son contrat.
Pendant son petit tour de marché, il avait entendu des rumeurs sur des modifications des prix des denrées.

Bah y s'ra ben temps de s'inquiéter pour lors.
De t' façon, j'manque de rien . Merci m'sieur l' Baron
Pensait-il, en souriant aux matrones s'approchant de son gibier.

Charles-Edouard était au marché, un pergament aux mains. Il aimait bien regarder les marchands, regarder les gens. Toute cette vie sur le marché lui plaisait.
Après avoir observé les habitants présents sur le marché il afficha son pergament au milieu du marché où une planche de bois était clouée sur un arbre.

Citation :: Moi, Charles-Edouard de Montgomery, je fais annonce que je cherche une ou plusieures personnes qui soient capables de soigner mon jardin.
Ce travail sera rémunéré de 2 Rèmes l'heure sachant qu'un travail d'environ 10 heures sera demandé par semaine.
Que ceux qui sont intéréssé par ce travail viennent se présenter au numéro 17 du Quartier Téobald.

Charles-Edouard de Montgomery,
Baron de l'Île de Brecqou,
Chevalier de l'Ordre de Guillaume le Conquérant,
Procureur de Guernesey et des Îles de la Manche

Après avoir affiché ce pergament il fesait encore un tour au marché afin d'acheter le necessaire.

[HRP]Les 20 Rèmes par semaine vous les aurez IG Wink

Je veux aider les "petits" à progresser plus rapidement![/HRP]

Deux cavaliers arrivèrent au galop. Il freinèrent leur monture, pour finir au pas dans les ruelles de la ville. Ici, était la place du marché. Beaucoups de monde se trouvait dans les rues cette belle journée ensoleillé. Les deux hommes se fit vite reconnaitre, il s'agissait du capitaine Bastien et de Hubert, tout deux en uniforme, car oui Hubert était soldat.

Cherche le !

-Bien, mon capitaine !

Ils se séparèrent pour chercher un petit voleur, qui venait de leur voler une bourse. Cet argent était des plus important pour les deux complices. Bastien vit au loin, un petit garçon prendre une ruelle en courrant. C'était en direction de l'auberge.

Mgr Huon venait de finir ses études de menuisier.
Il pouvait maintenant, en théorie, fabriquer des cannes à pêche, des haches ... et même des diligences ...
Il se demandait tout de même si cela pouvait intéresser les paroissiens de St Pierre de Port ...
Au fait, y avait -il d'autres menuisiers sur l'île ?

Charles-Edouard laissa trainer ses pensées en se baladant sur le marché. Il avait déjà pu acheter la pluspart des denrées dont il avait besoin quand il pensa à une seconde annonce qu'il avait à faire. Il acheta un Papier et emprunta un Stylo à une des vendeuses. Il écrivait quelques mots sur le papier et revena vers cette planche en bois au milieu du marché.

Citation :: Moi, Charles-Edouard de Montgomery, je fais annonce que je cherche une ou plusieures personnes qui soient capables de soigner mon jardin.
Ce travail sera rémunéré de 2 Rèmes l'heure sachant qu'un travail d'environ 10 heures sera demandé par semaine.
Que ceux qui sont intéréssé par ce travail viennent se présenter au numéro 17 du Quartier Téobald.

Charles-Edouard de Montgomery,
Baron de l'Île de Brecqou,
Chevalier de l'Ordre de Guillaume le Conquérant,
Procureur de Guernesey et des Îles de la Manche

Il y rajouta la deuxième affiche:

Citation :: J'aimerais acquérir une diligence. Que les menusiers de Saint-Pierre-Port intéressés par cette commande me facent parvenir un devis ainsi qu'une date jusqu'à laquelle ils pourraient me la livrer dans mon manoir.

Charles-Edouard de Montgomery,
Baron de l'Île de Brecqou,
Chevalier de l'Ordre de Guillaume le Conquérant,
Procureur de Guernesey et des Îles de la Manche

Après avoir vérifié que les deux affiches étaient bien fixées et lisibles il prena la route vers son habitat.

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

Ce matin là, France s'était rendue au marché. Elle devait y retrouver Charles-Edouard. Elle se demandait comment elle le repérerait dans cette foule dense, qui faisait ses achats.
Elle se promenait entre les étals, s'arrétant ça et là. Elle écoutait d'une oreille distraite les propos des marchands, qui vendaient leurs produits. Elle s'arrêta soudain devant un étal recouvert de riches étoffes. Elle ne put s'empêcher de les effleurer. Elle remarqua un tissu de velours noir, dont elle aurait bien besoin pour s'en faire une nouvelle robe. Elle regarda dans sa bourse, ce dont elle disposait. Déçue, elle compta quelques deniers, sûrement pas suffisant pour acheter ce dont elle aurait besoin pour cette fameuse robe.
Elle continua à flâner, regardant un peu plus attentivement les gens qu'elle croisait.

Charles-Edouard s'était levé de bonheur ce matin. Il avait rendez-vous avec Demoiselle France et ne voulait arriver trop tard au marché afin de ne guère risquer de la manquer. Il prit le plus beau de ses costumes, il voulait à tout prix plaire.
Le soleil n'était pas encore au plus haut quand il arrivait au marché, les habitants fesaient leurs achats pour le repas de midi et il était difficile, voire impossible de trouver une seule personne, la personne qu'il recherchait. Il décida alors d'attendre auprès de l'arbre où il avait affiché ses annonces. De là il observa les passants, mais pour l'instant France n'était encore passée.
Une dizaine de minutes après il devint quelque peu nerveux... Avait-elle oublié qu'il l'attendait? Il demanda à quelques individus s'ils n'auraient pas vues une jeune fille rousse, mais personne ne pouvait l'aider. Vu que le soleil était chaud ce matin et qu'il était un peu deséspéré il s'asseoyait à l'ombre sous ce chêne imposant.

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

France flânait sur le marché, le regard à l'affût. Soudain, sous un gros chêne, elle crut reconnaître la silhouette de Charles-Edouard. Elle se dirigea vers lui. Arrivée à sa hauteur, elle lui sourit et le salua.

J'ai bien cru ne jamais vous trouver au milieu de toute cette foule ! Comment allez-vous ? Avez-vous passé une bonne nuit ?

Elle remarqua que le jeune homme avait revêtu un beau costume. Elle s'assit à côté du jeune homme, et remarqua les annonces.

Vous n'avez trouvé personne pour vos jardins ?

Charles-Edouard souria quand il vit France. Elle venait le rejoindre et le salua.

Oui, il y a du monde sur le marché aujourd'hui! Heureusement que vous m'avez trouvé!
La nuit était très agréable, merci. Et vous?

Puis elle se pose à son côté, il la regarda et ne put cacher sa joie. Il avait eu peur de ne pas la revoir.

Non, mais si vous êtes toujours intéréssée par ce travail je vous prends sur le champ!

Il en rit de bon cœur en éspérant que Demoiselle France ne le prenne pas mal.

Le père Grieg vint placer une annonce.

Citation :: Bonjour a tous,
Je recherche un menuisier pour la fabrication des équipements nécessaire a la réalisation d'une cabane.
J'ai acheter par erreur 4 rondin de bois, que je pourrais lui mettre a zero rèmes pour la réalisation de planche.

Que les menuisier intéresser prennent contact avec moi pour négocier des prix s'ils sont intéresser.

Merci.

Père Grieg

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 09/03/2009

Marie venait de livrer des planches sur l' étal fait exeuhprès lorsqu'elle vit l'annonce du père Grieg.

Citation :: Mon Père,

Mettez en vente vos 4 rondins de bois à 5 Louis, je me charge de vous faire des planches dans les 4 jours à 20 Louis pièce.

Avec tout mon respect,

Marie
Menuisier

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

Citation :: Non, mais si vous êtes toujours intéréssée par ce travail je vous prends sur le champ!

France se leva et répondit au jeune homme.

Je suis toujours intéressée pour m'occuper de vos jardins ... pas des gros travaux bien évidemment ... mais allons voir plutôt, et je vous en dirai plus une fois sur place !

Dites-moi, est-ce loin ? parce que je n'ai pas pris le temps de déjeuner ce matin ...

En prononçant ces paroles, elle jetait un oeil intéressé sur l'étal du boulanger, où trônaient des pains appétissants. Elle tendit la main au jeune Baron :

Venez, je vais acheter du pain, et un peu de fromage et des fruits ... Nous déjeunerons en chemin ?

N'ayant déjeuner ce jour Charles-Edouard ressentit une petite faim qui commecait à le surprendre. L'idée de France lui plaisait ce qu'il montrait en souriant d'un air heureux.

Oui, excellente idée! Après tout nous avons quelques minutes de marche à faire, donc autant en profiter en mangeant à l'air frais en nous promenant!

Il reflechissa quelques courts instants en regardant la Demoiselle.

Si votre bourse ne vous permettrait cet investissement, n'ayez crainte, ce serait un plaisir pour moi de vous inviter!

Il vérifia discrètement le contenu de ses poches afin d'être sur d'avoir assez de pièces avec soi pour pouvoir inviter France. Quand il en savait le nombre approximatif il souriait d'un air satisfait. Apparament il avait pris assez avec lui.

Geo arriva sur la place du Marché. Il longeait les étals quand il tomba sur deux plats d'anchois en escarbèche.
C'était Dimanche, le jour du seigneur méritait donc un repas un peu plus digne que le pain.
Il sortit les soixante quinze louis nécessaires à l'achat d'un plat puis leva la tête vers le vendeur. Il écarquilla les yeux.

Père Grieg ! Vous ici ? Eh bien, dès qu'il s'agit de vendre vous êtes fort rapide ce me semble.

Il fit un sourire taquin à son ami et lui donna l'argent.

Je vais te prendre un de ces plats. La journée du seigneur mérite bien d'être festive non ?

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

Citation :: Si votre bourse ne vous permettrait cet investissement, n'ayez crainte, ce serait un plaisir pour moi de vous inviter!

France rit d'un rire espiègle.

Ahhh ... ne vous inquiétez pas ! Je ne suis pas bien riche, mais j'ai quand même ce qu'il faut !

Elle s'approcha de l'étal du boulanger et choisit une boule de pain, bien cuit. Elle déposa quatre deniers dans la main du commerçant. Ils continuèrent à se faufiler dans la foule, jusqu'à trouver de belles grappes de raisin ... Ne restait plus qu'à trouver le fromager, ce qu'ils firent après maints détours.
Les emplettes terminées, France demanda :

Nous asseyons-nous sur un banc pour manger, ou continuons-nous vers votre propriété ?

Elle s'apprêtait à rompre un morceau de pain, et s'aperçut qu'elle ne pourrait en faire de même avec le fromage. Elle leva les yeux vers le Baron, qui semblait bien s'amuser de son embarras.

Charles-Edouard fatigua un peu le temps d'acheter tous les biens dont ils avaient besoin. D'abord le pain, ensuite les raisins et enfin le fromage. Le soleil lui chauffait la tête et ressentant une envie de se rafraîchir il allait acheter une bouteille de vin rouge doux qui semblait être bien fraiche.

Je vous propose que nous nous assoyions à l'ombre le temps de manger! Enfin si vous n'êtes point pressée...

En croisant le regard de France et en voyant qu'elle semblait n'avoir d'idée comment couper le fromage il était obligé de se mordre les lèvres pour empêcher des éclats de rires. Il ne put pourtant éviter un rire en raison de son temps de réaction ainsi que sa bonne humeur incomparable. Il sortit sa dague et la tendait à France.

Tenez, ma chère, essayez avec ca... Je pense que ceci pourrait vous éviter quelques problèmes.
Voulez vous un verre de ce vin? Demanda-t-il en débouchant la bouteille.

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

France se mit à rire avec Charles-Edouard.

Dieu, que je suis bête ... j'aurais pu penser à ...

Elle s'interrompit lorsqu'il lui tendit sa dague. Pendant qu'elle coupait le pain et le fromage, en essayant de ne pas se blesser, le jeune homme ouvrait la bouteille de vin qu'il venait d'acheter

Citation :: Je vous propose que nous nous assoyions à l'ombre le temps de manger! Enfin si vous n'êtes point pressée...

Non, je ne suis pas pressée, et pour tout vous dire, j'adore regarder tous ces gens qui s'affairent. Un véritable spectacle ... Tenez, regardez le vieil homme là-bas, celui qui semble bossu ... et bien, je parierai bien que c'est un faux vieillard ... un voleur plutôt ! Je l'ai remarqué tout à l'heure ... en vous cherchant ... j'ai vu son regard bien vif pour un vieillard, et surtout ses mains ... plus qu'agiles ...

Heu ... oui, je veux bien un peu de ce vin.

France tendit le pain et le fromage au Baron, et continua à regarder tout autour d'elle.

Il était rassuré de voir que France le trouvait aussi amusant que lui.
La bouteille ouverte il commenca à servir deux verres de vin sans attendre sa réponse, après tout elle n'était aucunement obligée de boire se disait-il.
Il observait France couper le fromage et remarqua sa manière préméditée et soigneuse de couper le fromage en l'écoutant.
Quand elle avait fini de dévier son attention sur ce vieillard il le vit également.

Eh bien, j'éspère que personne ne portera plainte contre lui, sinon j'aurais des reproches à me faire! Il est vrai que cet homme semble se faire remarquer par son pas rapide et nerveux. Mais seriez vous prête à en parier?

Juste en prononcant ces mots il observa le vieillard entrain de voler un champignon. Il crut avoir vu que ca en était un dangereux.

Ben alors! L'avez vous vu? Charles-Edouard était visiblement énervé.

Heureusement que ce n'était qu'un champignon sans valeur car dangereux! Il ne put s'empecher de rire.

Merci pour ce fromage! Il lui tendit son verre. Tenez!

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

France prit le verre que lui tendait Charles-Edouard. Tout en buvant, elle continuait à regarder les gens sur le marché.
Puis, elle rit en voyant qu'il semblait s'énerver à voir le voleur agir. Bah ... Charles-Edouard, ce n'est pas un voleur de grande envergure ... et si vous dites que ce qu'il a volé est dangereux, il sera bien vite puni ...

Elle lui tendit une grappe de raisins, et commença à déguster la sienne.

Une question lui traversa l'esprit, et comme elle était spontanée, elle n'eut pas le temps de la garder pour elle, que déjà elle l'avait posée :

Dites-moi, êtes-vous marié, avez-vous des enfants ?

Ce disant, elle s'empourpra, gênée de sa curosité.

Charles-Edouard prit la grappe et commenca à la déguster. Elle allait parfaitement avec ce vin, tout comme ce fromage.
Quand elle demanda s'il était marrié il avalait de travers son vin et toussa en mettant sa main devant la bouche, puis il éclata de rire et s'en tenait les côtes.

Non, n'ayez crainte! Je ne suis pas promis non plus... Et vous?

Il la regarda d'un œil curieux. Il éspérait que sa réponse semblera à la sienne.

Et j'ai une autre question... Etes vous baptisée?

Il rajouta, pour ne pas qu'elle puisse mal le comprendre.

Car pour moi la religion est importante! Je ne pourrais m'imaginer mener une vie sans me savoir être un fils du tout puissant!

Conseiller Suppléant Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 02/03/2009

Citation :: Non, n'ayez crainte! Je ne suis pas promis non plus... Et vous?

Un peu génée, France avoua : Je suis seule également ...

Citation :: Et j'ai une autre question... Etes vous baptisée? Car pour moi la religion est importante! Je ne pourrais m'imaginer mener une vie sans me savoir être un fils du tout puissant!

Là aussi, France était très ennuyée, mais surtout, elle détestait mentir.

Heu ... je ne suis pas baptisée, non. Pour cela, il me faudrait un parrain ou une marraine ... et malheureusement, jusqu'à présent, je ne connaissais personne qui puisse tenir ce rôle. Ceci dit, je fréquente l'église très assidument, car moi aussi, j'ai besoin de savoir que le Très Haut veille sur moi ...

France continuait à picorer son raisin, n'osant pas lever les yeux sur le jeune homme. Elle s'en voulait d'avoir posé toutes ces questions, qui en avaient amené d'autres. Elle espérait de tout coeur que Charles-Edouard ne se détournerait pas, en sachant qu'elle n'était pas baptisée.
Sa bonne humeur reprit le dessus ; elle se mit à sourire et à chantonner un petit air de sa région natale.Puis, elle se leva, et demanda : Y allons-nous ? J'ai hâte de voir où vous vivez ...

Charles-Edouard était soulagé à entendre que France était seule. Non pas parce qu'il ne lui aurait pas souhaité d'être entre de bonnes mains, mais par simple égoisme. Il essayait de cacher sa joie, mais ses yeux le trahirent.
Le fait qu'elle ne soit pas baptisée ne le choqua pas tant que ca, après tout ce n'était point la fin du monde! Pourtant il sentit qu'elle sembla n'en penser pareil car elle n'osait guère le regarder après avoir avoué ce fait. Il ne savait quoi répondre, donc il se tut. Pourtant il avait envie de lui proposer quelquechose... Mais était-ce trop? Il ne le savait pas et le temps passait sans qu'il dise quelquechose quand soudain France brisa le silence.
Un peu perplexe il repondait.

Euh.... Oui, biensur!

Après une courte réfléxion il décida qu'il devait faire sa proposition.

D'ailleurs, je viens de réfléchir à une chose... Pourquoi ce ne serait pas moi qui se chargerait d'être votre parrain? Enfin je ne veux nullement vous y pousser, mais si jamais vous le souhaiteriez sachez que je serais pret à le faire!

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