[RP] Les préparatifs de l'expédition (ville d'Eu en Normandie)

Teobald avait rejoint les troupes sur la caravelle, il astiqué son mousquet et aiguisé sa lame d'épée...
La lutte sera rude préparons nous !

disait 'il a qui voulais l'entendre...

Tout d'abord, je ne saurais trop vous conseiller - ainsi qu'à Coraline - de porter ceci sous votre habit.
Il s'agit d'une d'armure légère en cuir.

Ensuite, restez en arrière. Aux premières loges, vous vous exposeriez inutilement et risqueriez de nous gêner, pardonnez ma franchise .
De plus, s'il arrive que l'un ou l'une d'entre nous soit blessé(e), vous ne seriez pas de trop pour aider Coraline.

Enfin, si malgré celà vous deviez combattre, venez, je vais vous montrer comment vous servir de pistolets.
Je vous déconseille le mousquet, car vous ne disposeriez que d'un coup et seriez encombré. Prenez plutôt plusieurs pistolets, et un poignard court et solide au cas où.

Quelques conseils : gardez votre poudre au sec, visez au torse et ne réfléchissez pas. Se sera vous ou eux.

Sydoine s'éloigna un peu et improvisa un espace au bout du quai où tous pourraient s'exercer selon leurs désirs.

Hum, poussons la poudre...

Nombre de messages : 18 Armes : Date d'inscription : 12/01/2009

Korhiel écouta avec attention les explications de Sydoine.

Bien bien, mais sachez que malgré mon manque d'adresse au combat je serais en première ligne avec les troupes et je ne puis hélas aider médicalement, par contre je serais aux côtés de chaque blessés pour leur administrer l'extrême onction si cela vient à se produire. Mais pardonnez moi de vous avoir interrompue dans votre démonstration.

Sydoine lui sourit

Quand je disais "en arrière", c'était afin de protéger Coraline.
Voyez-vous, elle est la seule à pouvoir nous soigner. Et si elle est occupée sur le terrain, il lui faudra un "ange-gardien".
De plus, je doute que sa seule force soit suffisante pour tirer un corps inconcient à l'écart.

Puis, prenant un pistolet.

Voyez, Mon Père, vous le tenez ainsi. Versez la poudre, un peu de bourre, la balle et tassez. Puis vous vérifiez l'amorce.
Ensuite vous visez et...

BANG !

Une planche vola en éclats au bout du quai.
Quelques mouettes s'envolèrent en les invectivant copieusement.

A vous, fit Sydoine avec un franc sourire.

Geoffroi avait écouté attentivement les propositions de chacun et, après moultes réflexions, il avait réussi à établir un plan.

Excusez moi mais je pense, pour le débarquement, que nous pourrions utiliser la caravelle comme un leurre comme l'a si brillamment proposé Dame Galadriel. Nous savons tous que les flibustiers sont attirés par l'or, ils enverraient donc leurs hommes et la majeure partie de leur flotte vers la caravelle qui les emmènerait ensuite vers les côtes Françaises ou quelques fortifications militaires auraient vite raison d'eux.
Pendant que la caravelle fait direction, nous amenons la moitié des hommes dans les bateaux de pêche. Après avoir sécurisé le porte, nous y amarrons la Frégate et déchargeons le matériel. Pour ce qui est du fort, ça ne devrait plus être un grand problème comme auparavant car la majeure partie de leurs forces seront parties à la suite de la caravelle.

Il attendit ensuite les réponses de ses compagnons. Il s'approcha des prêtres venus récemment et leur tendit un pistolet à chacun.

Prenez ces armes, elles vous serons utiles en cas de besoin. Personnellement, je préfère prendre un arc, cette arme est vieille mais néanmins, elle est rapide et silencieuse.

Teobald avait écouté Geoffroi et il était bien d'accord avec son ami...

Le Maréchal Geoffroi a raison l'utilisation des tours de gardes pourrait les affoler, mais il faudrait aussi prévoir un débarquement autre que sur la plage avec les bateaux de pêche, je pense qu'il faudra bien se mouiller sans la poudre pour être un peu plus inaperçus. Ces Pirates ont des yeux partout.

Teobald regardait le Grand Croix Ramsay en attendant sa réponse...

Grieg, qui avait eu écho d'une expédition imminente, tournait en rond dans sa petite bicoque, quelque chose en son fort intérieur lui disait d'aller voir de ces yeux de quoi il en retournait, mais il ne savait que faire.
Il était allé "espionner" dans l'auberge du coin pour écouter ce qui se racontait,malheureusement il n'en apprit que très peu.

*Que diable, je ne peux quand même pas rester les bras croisés à regarder ma vie défilée devant mes yeux.
Je dois faire un choix, il faut que j'aille voir cela*

A peine eu t'il fini de se parler a soi même qu'il commençait à plonger le nez dans son petit coffre, il en sortit quelques affaires puis fronça un sourcil.

-Pas besoin de tout cela, je repartirais de zéro, si je suis accepté déjà.

Il remit ces effets dans le coffret, attrapa la magnifique rapière que sont père lui avait donné il y a de sa quelques années, la rangea dans son fourreau à sa taille et sortit à toute allure pour tenter de retrouver le lieu du rendez-vous.

*Quel imbécile, j'ai tout entendu, mais je n'es pas noté le lieu où se déroulait ce rassemblement, j'espère ne pas marcher comme cela trop longtemps car … mais qu'est ce donc que cela ???*

A ce moment là, il vit un attroupement prés du quai, se mêlant à la foule, il observa les gens sans savoir à qui s'adresser puis il se dirigea vers une personne car il n'allait pas passer la nuit là à attendre, il lui demanda:

-Excusez moi ?? Bien le bonsoir, est ce trop tard pour faire partie de vostre compagnie ???

Grieg se tenait droit essayant de montrer la meilleure image possible de lui.

Geoffroi avait proposé son plan de débarquement. Plus complexe que tout autre plan il combina tous bateaux afin d'en tirer un maximum d'avantages. Derrière le groupe deux personnes s'entrainaient au tir: Sydoine et le père Korhiel. après qu'ils auient tout préparé l'on entendait un coup de pistolet qui fesait sursauter quelques peu du groupe.

Vostre plan me parait bien élaboré, monsieur Geoffroi! Mais débarquerons nous le jour ou bien une fois la nuit tombée? Car dans ce dernier cas nous n'aurions pas besoin de les attirer vers les côtes françaises... Je vous explique... Le matériel serait alors sur cette belle caravelle derrière nous et sera transporté sur l'île tous feux étaints, afin de ne pas être découvert par ces barbares. La frégatte suivera discrètement la caravelle afin de la proteger au cas de besoin. Une fois arrivé au port les hommes sur la caravelle débarquent et déchargent tout matériel du navire. Dès que ceci sera fait la frégatte pourra couler les bateaux des pirates afin de les empêcher de fuir et d'appeler des renforts! Pendant ce temps les hommes, déjà débarqués, commenceront déjá de "nettoyer" le port afin d'assurer le débarquement des hommes se trouvant sur la frégatte.

Quand il eût fini sa phrase il regarda les autres hommes et femmes de sa troupe. Que pensaient-ils de son plan?
Quelques secondes passées un homme était à ses côtés. Charles-Edouard, surpris par cet homme qu'il n'avait pas vu arriver, hésita quelque peu avant de répondre à sa question, histoire de se calmer.

Bonsoir monsieur! Je ne sais si vous pouvez encore faire partie de nostre compagnie, mais je pense que si vous vous inscrivez dans la liste du compte Ramsay de Montgomery -Charles-Edouard le regarda afin de signaler au nouveau arrivé que c'était de lui qu'il parlait- et que vous vous présentez à la troupe vous devriez pouvoir vous joindre à nostre expédition.

Une courte réflexion interromput ses parôles.

D'ailleurs l'on m'appelle Charles-Edouard, fils de Frank de Montgomery...

Coraline écouta les conseils de Sydoine.

Accepta l'armure légére en cuir,choisi une dague,un pistolet ....son arc était près de son baluchon ,elle savait s'en servir....

Puis fit attention a là façon de charger le pistolet

Voyez, Mon Père, vous le tenez ainsi. Versez la poudre, un peu de bourre, la balle et tassez. Puis vous vérifiez l'amorce.
Ensuite vous visez et...

BANG !

Galadriel écoute toute les proposions de ses camarades. Un peu perdue dans ses réflexions un coup de feu la sort de sa torpeur. Elle remarque une nouvelle personne. C'est un homme. Il a l'air peu sur de lui même, mais il essaye de le cacher. Il reste là sans rien dire un petit moment. Elle le regarde de haut en bas."humm vient il pour ce battre? Ca ferait du bien un homme en plus."

Citation :: "Excusez moi ?? Bien le bonsoir, est ce trop tard pour faire partie de vostre compagnie ???"

Il vient de s'adressait à Charles-Edouard. Celui-ci lui répond. Galadriel ne pouvant pas elle meme décider de cela préfère se taire. Un éclair lui traverse soudainement l'esprit.

"Oh, et pourquoi pas passer par la foret? Personnellement je préfère attaquer de nuit je trouve cela plus judicieux!"

Galadriel reprend son souffle, elle avait dit cela d'une traite. "Oh qu'elle idiote je n'ai même pas salué ce jeune homme...". Elle rosit légèrement et adresse un sourire gênée a celui-ci.

"Pardonnez moi. Bonsoir messire je suis Galadriel de Merteuil, ravie de vous voir ici."

Galadriel incline légèrement sa tête en souriant.

Clin d’œil à Galadriel et sourire entendu, nous voilà discutant du futur nom de la caravelle quand un sieur propose une frégate, deux navires se qui entraîne immédiatement moult conversations sur la façon de s’approcher de l’île.
Moi qui n’avais jamais vu la mer, j’écoute attentivement Sydoine qui en connaît beaucoup sur les navires quand arrive Coraline, j’avais rencontrer la demoiselle a l’auberge quelques jours plutôt et nous avions longuement discutée s’est avec joie je que la voit rejoindre le groupe

Bonjour Coraline, je suis heureuse de vous avoir parmi nous, j’avoue que j’espère ne pas déplorer de blesser grave parmi nous, mais il ne faut pas se leurrer et vous nous serez d’une aide précieuse.

Conversation interrompue par l’arrivée de l’homme d’église, je me tourne vers lui

Je vous remercie de votre présence, avant de prendre la mer dès que nous aurons décidé du nom de la caravelle, peut être pourrez vous bénir nos navires, mais nous verrons cela plus tard

Je les regarde partir s’essayer au maniement des armes accompagner d’un bon professeur en écoutant les plans élaborer, chacun y ajoutant son idée, personnellement je me pose beaucoup de question, quelqu’un a-t-il déjà visiter la ville ? Combien d’hommes si trouvent ? Comment est elle garder ? Ne peut on envoyer un espion qui nous informerait.
Un coup de feu me fait sursauter, je me tourne d’où vient le bruit, des mouettes s’envolent les morceaux de planches volent en éclats, le cours de maniement d’armes a démarré
Je me concentre sur la conversation, attaquer le jour, la nuit, de plusieurs cotés…

Dites est ce que vous avez des informations sur la façon dont la ville est défendue, ne peut-on envoyer un des nôtre en éclaireur ?
Je dis peut être une sottise, mais ne serait il pas mieux d’en savoir un minimum sur leurs habitudes, combien d’hommes gardent la ville, l’heure de la relève enfin vous avez peut être déjà toutes ces informations

Ramsay écoutait les uns et les autres donner leurs idées, leurs plans et aussi faire connaissance. Il était heureux de voir se créer petit à petit une nouvelle communauté qui formerait sans doute le socle de cette nouvelle colonie. Il se tourne alors vers son épouse et les membres du Corps expéditionnaire pour prendre la parole.
Aux premiers mots le silence s'installe dans les rangs...

J'ai en ma possession toutes les informations sur les élements de défense de l'Île ne vous inquiétez pas. J'ai déjà dépêché là bas plusieurs espions et j'ai des plans détaillés des forces que nous devrons affronter.

Je vous en dirais plus une fois sur le bateau afin de ne pas éveiller l'attention d'espions qui se seraient éventuellement glissés dans nos rangs.

Comprenez bien qu'il en va de la sécurité de chacun d'entre vous comme de la réussite de l'expédition.

Nous allons attendre encore un peu avant de prendre le départ dans la Caravelle que je nomme donc officiellement l'Espérance et que je pense un homme d'Eglise pourrait bénir avant la traversée.

A la tombée de la nuit des hommes du Comte de Montgomery rassemblèrent les membres de l'expédition pour les faire monter un peu brutalement dans le bateau à toute vitesse.

HRP
SUITE DU RP A CET ENDROIT
/HRP

Le Pape, toujours bien informé, avait dépêché Mgr Huon, archevêque de Normandie, à Eu, pour rencontrer les aventuriers prêts à reconquérir les îles normandes.

Mais il arrivait bien tard et il apprit sur le port que l'expédition était déjà partie.

Il resta à Eu, en profitant pour suivre la messe et pour s'instruire à la bibliothèque.
Il espérait que l'expédition serait un succès et qu'il pourrait alors porter la bonne parole sur les îles !

1er jour matin Embarcation de Malouin

Ce matin-là, le port d’Eu fut envahi par une foule considérable de gens dont la voix couvrait le cri des mouettes. Malouin observait ce voilier massif à trois mâts qui devait bien mesurer cent quatre-vingts pieds de long. Sa curiosité était en éveil, sa peur aussi. Devant lui, des hommes portant baluchons, des femmes inquiètes accrochés au bras de leur mari, et des enfants agités qui ne connaissaient que les lois de leurs jeux.
Combien d’âmes en peine s’étaient-elles rassemblées pour ce grand départ ? Pas moins de cent ?Le bateau serait-il assez grand ?
Deux catégories d’individus, avaient pris le bateau des femmes et des hommes, avec eux des armes, épées, fusils, pistolets, et ceux qui partaient sans rien. Ils venaient des villes d’eu ,Rouen, Paris, et de reims. Ici et la, c’était la même panique, le même empressement , tous sur le même bateau à bord de l'Espérance, celui qui avait été nommé par le Saint Père Lord Protecteur des Îles Normandes commander par le sir Ramsay .

Un homme aux yeux de mouche à coté de moi criait des appels, des jurons, des rires frustes s’échappaient à pleine gorge de ça bouche à l’haleine fétide au relent d’alcool de poire, celui-ci était chargé de débarrasser le gouvernail des amas d’algues et des crustacés qui y avaient élu domicile pendant que le bateau mouillait à quai.

Galadriel reconnue Malouin, qui patiente gentiment. Le comte Ramsay leur demande de monter dans le navire. Elle s'engage avec son énorme baluchon, quand soudain un gros bonhomme lui passe devant et lui marche sur les bottes. Sans s'excuser il continue sa marche. Malouin était furieux contre cet homme au yeux de mouche.

Ramsay hurlait ses ordres en permanence. Pourquoi tant de fureur ? Peut-être voulait-il faire comprendre qu’il était seul maître à bord après Dieu, et qu’il mettait en garde les ronchonneurs et les contestataires !

Le soir Voyage de Malouin

Capitaine, marins, marmitons et moussaillons, une trentaine de personnes en tout, offraient le spectacle d’une humanité féroce, sauvage et violente, à la force bestiale, à la limite du vulgaire et de l’acceptable.

Malouin, analysait la géométrie du voilier, rapport longueur largeur, volume immergé, superficie des voiles, positionnement des mâts, un grand mat central entre celui de misaine et d’artimon, et le nombres de canons.
Un vent-léger et frais caressait les cheveux, et plissait les étoffes des tuniques. Dans le lot, une Ayla de la ville d’EU pleurait bruyamment. Avant d’embarquer, elle avait nettoyé la tombe de ses parents.

Iseult tourna la tête par contre Sydoine et Coraline regardaient, les marins, torse nu et foulard enroulé sur la tête ou chemise ouverte sur des poitrines velues._ Oh ! seigneur qu’ils sont beaux_, les marins transportaient les denrées alimentaires et les outils du voyages. Tonneaux d’eau, jarres d’huile, caisses de bois de toutes tailles, sacs de jute pleins de fruits, de céréales, d’épices ou de farine. Les cales du bâtiment ne cessaient de s’emplir de la proue à la poupe.
Un Percherons de la région de Mortane basse Normandie , aux dents noires et le poing gauche constamment fermé, assistait à la manœuvre : c’était le cuisinier qui surveillait le chargement du ravitaillement. Quelques moussaillons, sur le pont frottaient le sol ou inspectaient les voiles. L’un deux, agile comme un véritable ouistiti, grimpait aux mâts pour s’assurer du bon amarrage des cordages.
Soudain le « ouistiti » grimpé au sommet du grand mât lança quelques mots. Le capitaine huma l’atmosphère. Le vent commençait à souffler plein sud. L’heure du départ arrivait.

HRP
Mon ami tu es toujours dans le précédent RP dans lequel nous prenons le Chateau Cornet clown

Sais plus quoi dire moi... pale

/ HRP

» En promenade dans les rues de la ville
» [RP] Une arrestation en ville, Iseult jetée au cachot
» Un petit mot d’explication au sujet du [RP] Une arrestation en ville, Iseult jetée au cachot