[RP] Prise de l'île de Guernesey

Ramsay s'était embarqué dans cette aventure sans même réfléchir un seul instant qu'il put en libérant les ïles de la Manche de la tyrannie des pirates, se retrouver à la tête d'une nation prette à bâtir ensemble un avenir plein de promesses.

Il n'avait que suivi les promesses qu'il s'était fait lorsque jeune enfant il regardait de la côte Normande ces îles qu'il imaginait merveilleuses.

Il était ému en regardant chacun de ses amis, ses frères d'armes, qui avaient tous contribués à libérer cette terre non pour eux mais pour l'honneur et la liberté. Il monta alors sur un muret, poussé par sa douce Iseult. Le silence régna durant de longues secondes avant qu'il ne prit la parole.

Que ce silence soit un dernier hommage à nos morts.

Puis il se tut encore quelques secondes, recueilli, et reprit la parole.

Mes amis, mes frères,

Je vous appelle en effet mes frères car je considère que chaque homme sur terre est le maillon d'une seule et même famille.

En ce jour de janvier de l'année de vraie lumière 1649, la liberté, la foi et l'honneur ont triomphé du despotisme et de la tyrannie sanguinaire des pirates.

Ce jour est à vous et résonnera désormais pour les siècles des siècles comme le commencement d'un nouveau monde.

"Au commencement était le verbe" est écrit dans le livre sacré. Ainsi je vais commencer ce jour éclairé d'un nouveau soleil en m'adressant à vous.

La liberté pour nous n'est pas un vain mot, elle est force d'espérance et d'abnégation.

Elle est pour ceux qui y ont goutté, comme une devise de marin, une musique intérieure qui pousse chacun à l'aventure, à partir sans peur du lendemain, sachant que la seule richesse d'une journée passée à vivre pleinement chaque seconde pour une cause ou un projet qui les dépasse fera de chacun un nom gravé pour l'éternité dans le panthéon des héros immortels.

Ce jour, vous avez tous gagné votre liberté en libérant ces îles. Je fais serment devant vous de la chérir et de donner à chacun les droits qu'il mérite.

Je vous parle des droits mais ces derniers sont indisociables de nos devoirs. Ainsi nous allons dès ce jour nous montrer dignes des droits que nous avons gagnés, en étant exemplaires, une nation d'hommes et de femmes habité d'un idéal commun.

Puisque le Saint Père m'a confié la gestion de ces terres et fait de moi son protecteur et Prince, je tiens à ce que vous sachiez que je l'accepte comme une mission sacrée.

Je ne gouvernerais qu'avec vous et le peuple de ces îles.

Je m'engage à bâtir avec vous une nation prospère dans laquelle règne la sécurité qui est mère des libertés.

Une nation forte qui fera trembler faquins de pirates et tyrans obscurantistes. Une nation dans laquelle l'amour sera une vertu et dans laquelle chacun aura la possibilité de gagner son rang par le mérite, le service et l'abnégation et le courage.

Si vous m'acceptez comme Prince de Guernesey je m'engage à tout cela devant vous. Ensemble, soudés, nous pourrons faire de nos rêves une réalité. Espérance sera notre devise face aux fatalités et à toutes les tyrannies.

Ramsay se tut alors pour écouter ce que ses hommes avaient à dire.

Teobald s'avançât et se mis à genoux devant Ramsay...

Votre Altesse, en ce jour inoubliable, après tant d'efforts donnés et de sang versé je vous reconnais comme Prince de Guernesey et vous fait allégeance céant. Puisse mon épée vous accompagner et défendre cette île longtemps par la grâce de Dieu. Nous avons conquis cette île, à nous maintenant d'y bâtir une nation, et je veux être le premier à apporter la pierre et le ciseau. Espérance vivra !

Puis il se tût devant celui qui était porteur de tout les espoirs.

Bastien qui était resté legèrement à l'arrière s'avança. Après que Teobald eu parlé, Bastien prit la parole baissant son buste.

Votre Altesse, Je serais toujours à vos coté. Que mon mousquet face mouche pour vous. Mais, permettez moi de poursuivre les combats dans les îles alentours car nombres de pirates ont fuis dans ces îles. Cela fait quelques semaines que je suis ici, attendant impatiemment votre arrivé, j'ai sonné les cloches et vous voila au pouvoir. Gloire vous attends !

Geo avait écouté le discours avec une grande attention. A la fin il avait poussé un puissant cri :

Longue vie à notre Prince !!!

Il s'était ensuite approché de Ramsay, s'était agenouillé devant lui et lui avait présenté sa rapière.

Votre altesse, cette rapière a soutenu l'œuvre de libération que vous aviez lancée. Je ne puis m'arrêter là et je la place à nouveau à votre service, puisse-t-elle vous être utile. Vous avez désormais mon allégeance.

Un pigeon se posa près de Sydoine. Elle détacha le message et le lu.

Puis s'adressant à ses compagnons :
Voici que déjà nos faits ont dépassé la mer, écoutez ce que l'on dit de nous sur le continent :

Première chanson

Ecoutez donc braves gens
La véritable histoire
Qu'ont vécue nos combattants
Cet hiver par un beau soir
Sur l'ile de Guernesey
Occupée par des pirates
A la solde des anglais
Et aux nombreuses frégates

Il partirent du port de Eu
Sur deux navires de guerre
Confiant en la grâce de Dieu
Guerriers à l'âme fière
Vogue donc Lion Normand
Vogue donc L'espérance
Boutez fort les brigands
Loin de la terre de France

Devant le port ennemi
Se dresse une bastide
Aux murailles perfides
Et traites mâchicoulis
Avec Sire de Coucy
Très vite ils ont oxcis
Les gardes du bastion
Qui ont osé faire front

Le port a été vidé
Et aucun français n'est mort
Juste quelques plaies au corps
A la tête ou bien aux pieds
Mais voici qu'au loin revient
Une nef à tête de mort
Armé jusqu'au ras du bord
D'autre renégats marins

Si autant de vilenies
Ont bien surpris nos amis
Ils résistèrent à l'assaut
Qu'ont lancé dans leur dos
Les terrifiants forbans
Ils viendront à bout pourtant
Du terrible Pitaine Jackson
Cette fourbe personne

Et voici la suite :

A bord de l'Espérance, à bord du Lion Normand,
A bord d'un troisième brick emprunté aux brigands,
La troupe de Ramsay voulait en finir vite
Avec le traite Jackson et passer à la suite.
Ce dernier est bien fourbe, mais aussi terrifiant
Voyant bien que les notres allaient être gagnants
De son navire perdu, il en fit un brûlot.
Il retardait nos hommes en semant le chaos
Ne manquant pas d'audace, c'est lui qui contrattaque
En faisant tournoyer son sabre démoniaque.
Il ordonne et il crie à ses marins sauvages:
«Prenez moi l'Espérance!Allez! A l'abordage!»
Grieg est sur le pont, courageux il fait face,
Regardant dans les yeux, Jackson qui le menace.
A force de combats et de rage guerrière,
Sydoine rejoint le bord, armée de sa rapière,
Pour aider son ami en mauvaise posture;
Grieg, à la cuisse, avait reçu blessure.
Le second de Jackson, un costaud balafré,
Arnaché jusqu'aux dents, voulait l'en empêcher.
Sous les coups du colosse, à force de parer,
La lame de Sydoine finit par se briser.
Le vilain jubilait, il tenait sa victoire,
Mais en toutes occasion, il faut garder espoir
Car le bon Spadassin, fidèle compagnon,
Sauta sur le larron, lui fit tourner talon.
Il n'en fallut pas plus pour Sydoine aux aguets,
Elle abattit le gueu d'un coup de pistolet.
Mais de l'autre côté, brave Grieg souffrait.
Car plus le temp passait,plus le pauvre saignait.
Le chef des pirates qui l'avait désarmé,
De la pointe du sabre, s'en allait l'achevé.
Spadassin encore lui, d'un impossible bond,
A saisit un mousquet qui trainait sur le pont.
Il alla le porter à notre brave blessé
Qui, preste, s'en saisit, aussitôt a tiré.
Le gredin fut touché au milieu du poitrail.
Et sous le coup reçu, il tomba à la baille.
C'est ainsi brave gens, que sur la dernière balle
S'acheva enfin, la bataille navale.

Alors Sydoine tu as décidé d'écrire en rime, pour changer. Ta plume glisse sur la page blanche de papier si fragile, comme des pions dans ce fameux jeu de Dame.
Je te qualifie la dame d'ange ,et je n'ai vu en toi, que des belles ailes déployées…
Bravo clap !! clap !!

Sydoine rit aux éclats :

Ami Malouin, ces vers ne sont pas de moi, mais je suis bien certaine que leur auteur appréciera l'hômmage.

Elle ôte son chapeau et salue bien bas, toujours riant.

Nombre de messages : 18 Armes : Date d'inscription : 12/01/2009

Korhiel sourit, peut-être m'avancerais-je un peu en vous reconnaissant Prince de Guernesey au nom de la religion, mais en tant qu'individu, c'est avec un profond respect que je m'incline devant votre nouvelle fonction. Mais laissez-moi vous bénir, vous ainsi que cette île pour laquelle nous luttâmes tant.

Me permettrez-vous de prononcer une prière pour ceux qui donnèrent leur vie pour cette expédition. J'aimerais que chacun de vous se joigne à moi afin que nous concrétisions ensemble, nous qui combattîmes coudes à coudes pour la conquête de ce territoire, ainsi que pour le salut de votre gouvernement cher Comte.

Joignant les mains, l'évêque murmura :

Je crois en Dieu

Il est le Tout Puissant, créateur de la Nature et de la Vie
Il est notre Seigneur qui nous donne la Paix par son Amour
Il est le Grand Esprit qui nous qualifie pour le Dialogue et le Débat

Je crois que le Tout Puissant a envoyé le Grand Esprit sur Pascal, son prophète pour le qualifier comme Vicaire de notre Seigneur sur terre et nous conduire sur le chemin de son paradis.

Je rejetterai le culte de l’objet et n’entretiendrai pas de pensées morbides
Je ne haïrai pas mon prochain ni lui ferai la guerre
Je n’entretiendrai pas la polémique ni ne sombrerai dans le monologue

Je crois que le Tout Puissant enverra le Grand Esprit pour me qualifier aussi pour servir notre Seigneur sur terre et me conduire sur le chemin de son paradis.

hpwv117 ecouta le discour du prince et fut toucher de l'engagement de celui ci ainsi que la reconnaissance qu'il a envers tout le monde et le remercia profondement.

A la suite de Korhiel, Ramsay prononca ces mots.

Je crois en Dieu

Il est le Tout Puissant, créateur de la Nature et de la Vie
Il est notre Seigneur qui nous donne la Paix par son Amour
Il est le Grand Esprit qui nous qualifie pour le Dialogue et le Débat

Je crois que le Tout Puissant a envoyé le Grand Esprit sur Pascal, son prophète pour le qualifier comme Vicaire de notre Seigneur sur terre et nous conduire sur le chemin de son paradis.

Je rejetterai le culte de l’objet et n’entretiendrai pas de pensées morbides
Je ne haïrai pas mon prochain ni lui ferai la guerre
Je n’entretiendrai pas la polémique ni ne sombrerai dans le monologue

Je crois que le Tout Puissant enverra le Grand Esprit pour me qualifier aussi pour servir notre Seigneur sur terre et me conduire sur le chemin de son paradis.

Puis se tourna vers ses amis pour les convier à le retrouver sur la Grande Place de Saint Pierre Port afin de procéder à une bénédiction de la Place et à une remise de décoration pour les combattants de la liberté.

Mes amis, il est temps de quitter le port désormais et de nous réunir sur la Grance Place dans lde la ville.

Vous y rencontrerez Monseigneur Huon, l'Archevêque de la Principauté, qui a été escorté dans le plus grand secret tout à l'heure par une escorte armée de mes hommes.
Il procèdera à une bénédiction puis je remettrais à la suite de son intervention quelques décoration qui je pense n'auront pas été volées. Wink

HRP
Suite du RP dans la Ville de Saint Pierre Port sur la Grande Place Adéodat III.
/HRP

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